Après la décision Dcc 07-093 de la Cour Constitutionnelle :
In Le Matin-La Cour constitutionnelle a finalement rendu son verdict relatif à la nomination contestée des directeurs généraux de l'Office de radio diffusion et télévision du Bénin (Ortb) et l'Agence Bénin presse (Abp). A présent, les citoyens attendent de voir le sort qui sera réservé à Julien Akpaki (Ortb) et Yaovi Hounkponou (Abp).
« Le président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication a violé la Constitution », selon la décision Dcc 07-093 de la Cour constitutionnelle en date du 21 août 2007. Même appréciation, en ce qui concerne le Président de la République, dans la procédure de nominations des responsables des organes de presse de service public. Par cet acte, la haute juridiction vient de renvoyer les deux parties dos-à-dos. Conclusion, les Dg concernés exercent dans l'illégalité. Il revient donc au Chef de l'Etat de limoger ces deux responsables afin de permettre à la Haac de lancer, dans les meilleurs délais, un nouvel appel à candidatures aux dits postes. Certes, qu'il n'existe pas de mesures coercitives l'obligeant à rectifier le tir.
Mais pour sa propre image, et au nom du respect de la Constitution dont il est le garant, il n'y a pas meilleure formule. Bonne gouvernance oblige. A l' Ortb, bien que la nomination de Julien Akpaki soit contestée, force est de constater que l'homme s'est pourtant évertué à faire l'unanimité autour de lui. Ce qui n'est malheureusement le cas à l'Abp où le fossé est toujours grand entre le Dg et son personnel, réuni au sein du Syntra-Abp. Les deux parties; depuis des lustres se regardent en chiens de faïences. Aujourd'hui, l'agence ne fonctionne pratiquement plus et n'existe que de nom. Les journalistes passent le clair de leur temps à se tourner le pouce, sous le grand arbre qui trône majestueusement dans la cour de l'agence. La décision de la Cour, même si, elle intervient plus ou moins tardivement, est néanmoins une chance pour redorer le blason aux deux institutions, surtout celui de l'Abp dont le mal est plus profond qu'on le croit. Mais pour l'heure, le sort des deux Dg est entre les mains du Président de la République Thomas Boni Yayi.
Abdoulaye SOUMANA
28 Août 2007
A découvrir aussi
- Pour non satisfaction des revendications des enseignants:
- Ouverture de la 1ère session extraordinaire à l’Assemblée
- Grogne syndicale contre la cherté de la vie
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1364 autres membres