"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

CHARTE DU BLOG

CHARTE DE L'INTERNAUTE DE MA BLOGOSPHERE

 www.joelaivo.info

 

Quelques mois après la création de ce Blog, des centaines de commentaires, de contributions et d'articles ont été postés. J'en remercie les auteurs pour leur intérêt renouvelé et surtout pour leur apport à l'éclat de mon Blog. Je les ai trouvé pour la plupart enrichissants. En tout cas, pour le débat d'idée que nous appelons de tous nos vœux. Nous continuerons à souhaiter que vos contributions, vos observations et votre différence enrichissent ce Blog citoyen.

 

Seulement, certains messages postés ne participent en rien à ce débat démocratique. Ils ne sont ni constructifs, ni de nature à faire partager une opinion. Ils ne portent que la haine de leur auteur, parce que s'attaquant à des personnes non pour ce qu'ils font, mais pour ce qu'ils sont. C'est pourquoi, pour préserver la vocation de mon Blog qui ne doit pas être une tribune offerte aux pisseurs de fiel, ou encore la vitrine de la haine gratuite et de l'injure facile, et après avoir été sollicité par de très nombreux internautes, j'ai souhaité assurer désormais un minimum de sécurité pour la décence et la bonne digestion de ce qui s'écrit sur mon Blog.

 

Pour cela, il m'a semblé important, ainsi que me l'ont suggéré plusieurs visiteurs du Blog, de rappeler sommairement certaines règles.

 

En effet j'ai souhaité avec ce site créer un véritable lien entre vous et moi et permettre à tous et à toutes de vous exprimer autrement que  ce qu'on veut bien nous l'imposer au Bénin. La vocation de ce Blog est de servir l'information dans sa pluralité et dans sa diversité. L'actualité du Bénin telle qu'elle est et non telle qu'on veut bien la présenter. C'est-à-dire sous le seul angle « de l'émergence » ou avec les seules lunettes des « changeurs ». Ici il n'y a pas de sujet interdit. Chers amis, je vous le réaffirme, sur mon Blog, vous avez toute votre liberté de penser y compris votre esprit critique.

 

Néanmoins, je tiens à rappeler que désormais le Blog ne servirai de support qu'aux commentaires respectueux des personnes. Mon souhait est que les échanges soient vifs mais courtois. Je ne tolère ni le régionalisme, ni des insultes gratuites et haineuses, ni des propos injurieux encore moins des attaques personnelles.

 

Tout ce qui est excessif est insignifiant. En conséquence, je ferai supprimer tous les commentaires reposant sur des attaques personnels.

 

Merci de votre compréhension.

 

Frédéric Joël AIVO

www.joelaivo.info

 

 

Bon surf !

 


09/01/2008
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FJA présente ses voeux pour L’ANNEE 2008…

« Merci pour votre intérêt et meilleurs vœux pour 2008 »

 

L'année 2007 s'est refermée sur nous. Elle a clôturé pour chacun de nous le chapitre de ses aventures personnelles. Aventures souvent faites de joie et de peine, de bonne ou de mauvaise passe, d'instants d'intense bonheur ou de cycle de malheurs. On ne peut l'occulter, une vie est faite de haut et de bas. Mais pour 2008, je souhaite une très bonne année à tous mes compatriotes, du Bénin comme du monde entier qui, bien qu'éloignés de parents, d'amis et même de leur patrie, restent connectés par tous les moyens à l'actualité et à la vie de leur pays.

 

Particulièrement à ceux qui me font l'honneur depuis des années, ou seulement au cours de 2007, de visiter le www.joelaivo.info par fidélité, par adhésion ou par curiosité, je voudrais souhaiter à tous, une joyeuse année 2008. J'émets le vœu que cette nouvelle année éloigne de nous les malheurs et mésaventures de 2007 et que 2008 nous ouvre un nouvel horizon qui concrétise nos projets personnels, professionnels, familiaux et même communautaires.

 

Je voudrais enfin remercier tous mes compatriotes dont les conseils m'ont souvent été utiles dans mon engagement citoyen et politique. J'y ai souvent eu recours soit pour fortifier mes vues, soit pour modérer mes propos, soit encore pour muscler mes prises de position. Dans tous les cas, votre visite sur ce « Blog citoyen » qui a fêté depuis quelques jours et en si peu de temps, son 10.000ème visiteur, a été pour moi, une vraie source d'inspiration, un témoignage d'amitié et intérêt auquel je suis sensible. Les conseils, observations et remarques que vous y avez souvent laissés m'ont permis de prendre la température de l'opinion et de savoir ce que pense le citoyen isolé du microcosme politique mais préoccupé par l'avenir de son pays et surtout par la manière dont il est géré.

 

Je vous en remercie infiniment et vous renouvelle mes meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2008.

 

Frédéric Joël AIVO

www.joelaivo.info


04/01/2008
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La Loi sur le statut de l'opposition

  pour lequel un décret d'application est attendu

La loi sur le statut de l'opposition existe bel et bien au Bénin. C'est depuis le 23 novembre 2001 que l'Assemblée Nationale l'a adoptée puis la mise en conformité avec la Constitution du Bénin suite à la décision Dcc 02-076 du 20 juin rendue par la Cour Constitutionnelle pour émettre des réserves sur certaines de ses dispositions. Passées ces étapes, elle a été promulguée le 14 octobre 2002. Malheureusement, le décret par lequel cette loi devra devenir applicable se fait désirer.

Seulement voilà ! Depuis son accession à la magistrature suprême, le président-docteur nous a désormais habitué à un serment de bonne foi par ses discours à la Nation, les veille de chacune  des fête d'indépendance depuis 2006.

Pourtant, l'inertie continue........


République du Bénin Présidence de la République Loi n° 2001-36 portant statut de l'opposition L'Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 23 novembre 2001, puis en sa séance du 09 juillet 2002 pour mise en conformité avec la Constitution, suite à la décision DCC 02-076 du 20 juin 2002 de la Cour Constitutionnelle, Vu la Décision DCC 02-129 du 10 octobre 2002 de conformité à la Constitution, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Titre 1er : Des dispositions générales Article 1er.-En application du préambule (paragraphe 6), des articles 2 alinéa 1er, 3 alinéa 1er et 5 de la Constitution, la présente loi a pour objet de fixer les dispositions relatives au statut de l'opposition en République du Bénin. Article 2.- L'opposition est constituée de l'ensemble des partis, alliances de partis ou groupes de partis politiques qui, dans le cadre juridique existant, ont choisi de professer pour l'essentiel, des opinions différentes de celles du gouvernement en place et de donner une expression concrète à leurs idées dans la perspective d'une alternance démocratique. Article 3.- Le statut de l'opposition est l'ensemble des règles juridiques permettant aux partis, alliances de partis ou groupes de partis politiques de l'opposition de disposer de l'espace de liberté qui leur est nécessaire pour participer pleinement et sans entrave à l'animation de la vie politique nationale. Article 4.- Le rôle de l'opposition est de :
- critiquer le programme, les décisions et les actions du gouvernement ;
- développer des programmes propres ;
- proposer des solutions alternatives à la nation ;
- œuvrer pour l'alternance au pouvoir par des voies légales. Article 5.- Outre les libertés reconnues à tout citoyen, l'Etat garantit à l'opposition les libertés publiques dans le respect des règles constitutionnelles.

Titre Il : Des critères d'appartenance à l'opposition Article 6 - Pour être un parti de l'opposition, il faut :
- être un parti politique, une alliance de partis ou un groupe de partis politiques régulièrement enregistrés ;
- faire une déclaration officielle et publique de son appartenance à l'opposition et la faire enregistrer au ministère chargé de l'intérieur. Ce dernier transmet, dans un délai de deux (02) mois au plus tard, l'enregistrement au journal officiel pour publication ; la publication au journal officiel peut aussi se faire à la diligence du parti politique concerné ;
- développer pour l'essentiel des positions et des opinions différentes de celles du gouvernement ;
- ne pas accepter un poste politique à un niveau quelconque du pouvoir exécutif.

Article 7.- Est considéré comme l'un des chefs de l'opposition, tout chef d'un parti politique de l'opposition dont le nombre de députés à l'Assemblée Nationale constitue de façon autonome un groupe parlementaire. Est également considéré comme l'un des chefs de l'opposition, tout chef d'un groupe de partis de l'opposition constitué en groupe parlementaire à l'Assemblée Nationale. Est enfin considéré comme l'un des chefs de l'opposition, tout chef de parti, alliance de partis ou groupe de partis de l'opposition représentés ou non à l'Assemblée Nationale mais ayant totalisé à l'issue des dernières élections législatives, 10% des suffrages exprimés. Les chefs de l'opposition choisissent en leur sein un porte-parole.

Titre III : Des droits et obligations de l'opposition Article 8.- Conformément à l'article 142 alinéa 2 de la Constitution, les partis politiques de l'opposition bénéficient d'un accès équitable aux moyens officiels d'information et de communication. Ils jouissent de toutes les libertés publiques garanties par la Constitution. Article 9.- L'opposition peut exprimer son opinion sur toute question d'intérêt national et sur toute décision de l'exécutif. Article 10.- L'opposition est consultée par le gouvernement sur les questions importantes engageant la vie de la nation telles que : menace à la paix civile, risque d'invasion étrangère ou de guerre, intervention militaire à l'étranger. Cette consultation peut être écrite ou orale. Lorsqu'elle est orale, l'opposition peut être consultée ensemble. La non consultation ne donne lieu à aucune sanction. L'opposition peut être consultée sur toute autre question d'intérêt national et international. Article11.- L'Etat est tenu de prendre des mesures particulières pour assurer la sécurité des responsables nationaux des partis, alliances de partis ou groupes de partis de l'opposition en accord avec ces derniers. Ceux-ci doivent, dans l'accomplissement de leurs missions politiques, être à l'abri de toute mesure portant atteinte à leur intégrité et à leur sécurité personnelle. Toute entrave ou toute tentative d'entrave à l'exercice des droits et des activités politiques des partis de l'opposition par un responsable administratif, par un individu ou groupe d'individus est interdite et sanctionnée par une peine de un (01) à deux (02) ans d'emprisonnement et une amende de cinq cent mille (500.000) à cinq millions (5.000.000) de francs CFA ou de l'une de ces deux peines seulement. Article 12.- Tout acte de discrimination ou d'exclusion à l'égard d'un citoyen dans ses activités culturelles, sociales, économiques, profes-sionnel1es et administratives en raison de son appartenance à l'opposition, constitue un délit puni d'une peine d'emprisonnement de un (01) mois à un deux (02) ans et d'une amende de cinq cent mille (500.000) à cinq millions (5.000.000) de francs CFA ou de l'une de ces deux peines seulement. Article 13.- Les partis politiques de l'opposition bénéficient de l'aide de l'Etat au financement des partis politiques conformément à la charte des partis. Article 14.- Conformément à l'article 15.2 b du Règlement intérieur de l'Assemblée Nationale, l'élection des deux (02) vice-présidents, des deux (02) questeurs et des deux (02) secrétaires parlementaires a lieu, en s'efforçant autant que possible de reproduire au sein du bureau la configuration politique de l'institution parlementaire. Article 15.- Les chefs de l'opposition tels que prévus à l'article 7 ci-dessus, bénéficient des avantages protocolaires et autres qui sont définis par décret pris en conseil des ministres. Ces avantages ne sauraient être inférieurs à ceux accordés aux membres du gouvernement. Article 16.- L'opposition a le devoir de respecter scrupuleusement la Constitution ainsi que les lois et règlements de la République.

Titre IV : Des dispositions diverses Article 17.- A l'occasion des réunions et manifestations publiques qu'ils organisent, le parti, l'alliance de partis ou le groupe de partis politiques de l'opposition prennent les dispositions nécessaires pour prévenir les troubles à l'ordre public conformément aux lois et règlements en vigueur. Ils bénéficient des services d'ordre et de sécurité publique. Toute interdiction de réunions et de manifestations publiques par l'administration doit être spécialement motivée. La décision d'interdiction est susceptible de recours devant le juge des référés. Article 18.- Les partis politiques doivent, dans leurs programmes et dans leurs activités, proscrire l'intolérance, le régionalisme, l'ethnocentrisme, le fanatisme, le racisme, la xénophobie, l'incitation et/ou le recours à la violence sous toutes ses formes. En tout état de cause, les actes de violence et les menaces, notamment à caractère ethnique régionaliste, raciste, religieux et philosophique constituent des manquements graves à l'ordre républicain. Quiconque enfreint les dispositions prévues aux deux alinéas ci-dessus encourt une peine d'emprisonnement de un (01) à cinq (05) ans et une amende de deux cent mil !e (200.000) à un million (1.000.000) de francs CFA ou l'une de ces deux peines seulement, sans préjudice d'une mesure de suspension ou de dissolution, du parti politique concerné. Article 19.- En cas de non respect des droits de l'opposition prévus par la présente loi, les partis, alliances de partis ou groupes de partis politiques lésés peuvent saisir la Chambre administrative de la Cour Suprême pour le rétablissement de leurs droits. La Cour examine la requête en procédure d'urgence. Article 20.- Les activités des partis de l'opposition, à l'occasion des réunions publiques d'information et des opérations électorales, sont régies par les textes en vigueur et notamment la charte des partis politiques. Article 21.- Tout parti politique est libre de quitter l'opposition. Dans ce cas, il fait une déclaration officielle de changement de position. Cette déclaration est enregistrée au ministère chargé de l'intérieur, qui fait publier l'enregistrement au journal officiel. La publication au journal officiel se fait dans les mêmes conditions qu'à l'article 6 ci-dessus. Ce changement de statut entraîne pour le parti politique la perte de tous les droits acquis au titre de la présente loi. Article 22.- La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.

Fait à Cotonou, le 14 octobre 2002 Le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, Mathieu Kérékou

Le Ministre d'Etat, Chargé de la Coordination de l'Action Gouvernementale, du Plan, du Développement et de la Promotion de l'Emploi, Bruno Amoussou

Le Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation Daniel Tawéma

Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l'Homme Joseph H. Gnonlonfoun

Le Ministre des Finances et de l'Economie Grégoire Laourou




12/12/2007
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SAUVER BENINTELECOMS !


Pourquoi il ne faut pas brader l'opétateur historique


Vivement que le gouvernement et les nouveaux responsables de cette entreprise fasse un bon travail de conception pour bénéficier de cette manne pour le bonheur de nous tous.

Pour qu'enfin "faire du Bénin un quartier numérique" emprunter au programme sectoriel des TIC par le gouvernement du Docteur YAYI au PRD ne soit une vaine incantation.


02/11/2007
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CV

Frédéric Joël AÏVO

 

I- EXPERIENCE 

 

Grade universitaire et responsabilités  

  • Novembre 2011 : Agrégé des facultés de droit (Concours international du CAMES)
  • Professeur de droit public à l’Université d’Abomey-Calavi (BENIN)
  • Juillet 2010 : Maître-assistant en Droit public (CAMES), Université d’Abomey-Calavi.
  • Chercheur associé et Correspondant au Bénin du Centre d’Etudes et de Recherche sur les Droits Africains et le Développement Institutionnel des Pays en Développement.
    CERDRADI. Université Montesquieu Bordeaux 4.
  • Nov. 2006 : Collaborateur extérieur de la Chaire UNESCO des droits de la personne et de la démocratie. Université d’Abomey-Calavi UAC (BENIN).
  • Président de l’Association Béninoise de Droit Constitutionnel. (ABDC)
  • Expert auprès de plusieurs organismes internationaux sur les questions constitutionnelles et politiques.  

Activités académiques récentes 

  • Sept 2003-Sept 2006 : Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) de Droit public, Université Jean Moulin Lyon 3.
  • Membre de l’équipe de recherche du Centre de droit constitutionnel. Université Jean Moulin Lyon 3.
  • Chargé de Travaux Dirigés de Droit constitutionnel, Université Jean Moulin Lyon 3.
  • Chargé de Travaux Dirigés de Droit administratif des biens, Université Jean Moulin Lyon 3.

Activités académiques actuelles 

  • CM Droit constitutionnel. Théorie Générale. (1ère année de Droit. Faculté de Droit et de
    Sciences Politiques/Université d’Abomey-Calavi) ;
  • CM Droit des libertés fondamentales (Licence de Droit. Faculté de Droit et de Sciences Politiques/Université d’Abomey-Calavi) ;
  • CM Droit communautaire (Master I de Droit. Faculté de Droit et de Sciences Politiques/Université d’Abomey-Calavi)
  • Séminaire, Contentieux constitutionnel (DEA Droit public fondamental. Faculté de Droit et de Sciences Politiques/Université d’Abomey-Calavi) ;
  • CM Droit international public (Cycle I, Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature/Université d’Abomey-Calavi).
  • CM Relations internationales (Cycle II, Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature/Université d’Abomey-Calavi). 

II - FORMATION

 

 - Mai 2006 : Docteur en Droit des Universités Jean Moulin  Lyon 3 (France) et d’Abomey- Calavi

DIRECTEUR DE THESE : Théodore HOLO, Professeur Titulaire à l’Université d’Abomey-Calavi

CODIRECTEUR DE THESE : Pascal CHAIGNEAU, Professeur à l’Université Jean Moulin Lyon 3

MENTION « Très honorable avec les félicitations du Jury ».

THEME : « Le Président de la République en Afrique noire fran­cophone. Essai sur les    évolutions institutionnelles de la fonction au Bénin, au Cameroun, au Gabon et au Togo ».

  • 2001: DEA Droit public, Université Pierre Mendès-France Grenoble 2.
  • 2002 :DESS « Politiques et Stratégies d'Action Publique Internationale », Université Jean Moulin Lyon 3.
  • 2002: DEA « Fondements des Droits de l'Homme » Institut des Droits de l'Homme de l’Université Catholique de Lyon.
  • 1998: MAITRISE en Sciences Juridiques. Université d'Abomey-Calavi (Bénin). 

III – OUVRAGES PUBLIES 

  • Le juge constitutionnel et l’Etat de droit en Afrique. L’exemple du modèle béninois, Paris, L’Harmattan, 2006, 225 p.

          Préface du Pr. Pascal CHAIGNEAU

          Avant-propos du Pr. Jean du Bois de GAUDUSSON

  • Le président de la République en Afrique noire : Genèse, mutations et avenir de la fonction. Paris, L’Harmattan, 2007, 642 p.

         Préface du Pr. Théodore HOLO

         Postface du Pr. Pascal CHAIGNEAU

  • La Constitution de la République du Bénin. La Constitution de tous les records en Afrique ». Cotonou, Les éd. CACI, 2010,  238 p. 

ARTICLES ETTRAVAUX DE RECHERCHE  

  • 2008 « Après les élections législatives du 31 mars 2007, le Bénin à l’épreuve du fait majoritaire »,Revue Juridique et Politique, Vol. 62, n° 1, 2008, pp. 111-133.
  • 2009, « La responsabilité pénale des gouvernants dans les régimes politiques africains d’influence française ». Revue Belge de Droit Constitutionnel, 2009-2, pp.163-202.
  • 2009, « La communauté des Etats sahélo-sahariens, CEN-SAD : Acteur complémentaire ou concurrentiel de l’Union africaine ? » Annuaire Français du Droit International, n°2009, pp. 469-495.
  • 2010, « La question de la personnalité juridique internationale des associations d’Etats », Revue de la Recherche Juridique, RRJ-Droit prospectif, 2010-4, pp. 1739-1770.
  • 2011, « La crise de normativité de la constitution en Afrique », Revue de Droit Public, RDP 1-2012 (sortie fin février).
  • 2009, « Les juridictions constitutionnelles  africaines et les crises », Communication au 5ème Congrès de l’Association des Cours et Conseils constitutionnels ayant en Partage le
    Français
    (ACCPUF), Cotonou, les 22, 23, 24 et 25 juin 2009.
  • 2010, « Le renouveau du Parlement béninois : réussites et échecs », Communication
    à la Conférence annuelle du Réseau Africain de Droit Constitutionnel, Rabat, les 2, 3 et 4 février 2010. 

IV. CONFERENCES ET COLLOQUES 

  • Participation aux colloques et conférences universitaires

- Bordeaux (France), 28-29 septembre 2009 : « La concurrence des organisations régionales en Afrique » Colloque organisé par l’Université Montesquieu, Bordeaux IV.

 

- Lomé (Togo), 16-17 juin 2010 : « L’Afrique et l’internationalisation du constitutionnalisme : actrice ou spectatrice ? », Colloque co-organisé par l’Université Montesquieu, Bordeaux IV et l’Université de Lomé. 

  • Participation aux congrès de spécialités et associatifs.

 - Cotonou (Bénin), 22-25 juin 2009, 5ème Congrès de l’Association des Cours et Conseils constitution­nels ayant en Partage le Français (ACCPUF).

 

- Rabat (Maroc), 2-4 février 2011, Conférence annuelle du Réseau Africain de Droit Constitutionnel (RADC).

                                                                           

 

 

 

 


30/12/2011
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CV

CV Frédéric Joël AIVO.doc


30/12/2011
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"Plus de deux (2) ans de gachis !"

"Il s'est trompé de pays et d'époque"




11/02/2009
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"C'est d'union et de paix que je viens vous parler"





06/02/2009
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Rapprochement RB- FCBE


Nicéphore Soglo maintient sa position vis-à-vis de Boni Yayi

www.24haubenin.com
La Renaissance du Bénin serait en train de s'acheminer vers la mouvance présidentielle. Un supposé rapprochement qui alimente la polémique depuis quelques jours au sein de la classe politique et dans les autres composantes de la société. Pour le Président Nicéphore Dieudonné Soglo, un tel acte frise la trahison et ne pourra être effectif dans un parti qui se respecte.


La Renaissance du Bénin est divisée sur le principe de composer ou non avec le régime du docteur Boni Yayi. Si certaines rumeurs font état de ce que l'honorable Rosine Vieyra Soglo veut virer sa clique du côté de la mouvance présidentielle, le Président Nicéphore Soglo quant à lui préfère rester fidèle à la déclaration du 12 mars 2008 et des recommandations de la rentre de Goho en novembre dernier. Selon les recoupements, le gouvernement a mis tout en œuvre pour rallier les députés de la Renaissance du Bénin à sa cause. Dame Rosine est donc personnellement contacté pour mener ce combat. Trois postes ministériels seraient réservés aux Houézèhouè dans la perspective de la formation du prochain gouvernement. Et déjà plusieurs camps s'affrontent pour le positionnement. Alors que le leader charismatique de ce parti Nicéphore Soglo trouve dangereux cette offre pour laquelle certains de ses partisans sont favorables. Et pour mettre fin au désordre, il a rencontré au cours de la semaine ses lieutenants pour les dissuader. Cette rencontre tenue à Abomey a permis au Président- maire de rappeler aux siens le principe que la RB a retenu avec ses alliés politiques que sont les G4, G13, et Force clé lors du séminaire Bohicon- Abomey. Pour lui, le cap devrait être maintenu jusqu'en 2011 pour ne pas trahir l'esprit du groupe. Nicéphore Soglo mesurant l'ampleur que prend la situation entend multiplier les pas pour éviter un tel désastre qui certainement laissera un mauvais souvenir dans le cœur de plusieurs millions de Béninois. Spéro ASSEGBE

 


23/01/2009
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Vengence émergente !

Entre plaisantain...


23 janvier

Deux amis se parlent ; dialogue singulier ; le docteur-président et son inconditionnel professeur Gbêgnonvi. Le second par les médias (jamais le même canal) : Golfe Tv pour l’appel de pied, le quotidien Nouvelle Expression pour le refus « poli ». Le premier par le compte rendu du conseil des ministres. La gouvernance publique théâtralisée de la manière la plus ubuesque. Ces entractes à ciel découvert donnent un aperçu du style Yayi. Au décompte, le professeur a marqué un grand coup comme l’a rappelé de nombreuses coupures de presse dont certains voient la vengeance de Gbêgnonvi. Ce dernier porte bien son titre d’enseignant, psychologue par essence. Son débarquement surprise du gouvernement sentait un parfum d’inachevé. On s’attendait logiquement à une réplique à la hauteur de l’humiliation initiale.

La stratégie est tout droit sortie du laboratoire de la ruse qui sert de bréviaire à l’émergence depuis 2006. Le Gbêgnonvi, très psychologue, nous l’avons vu, s’invite à la télé, enrobe sa demande dans un appât qui ne pouvait que faire mouche à la Marina : le septennat pour permettre au docteur-président, en cas de rempilage, de réaliser son vœu de parvenir à un taux de croissance à deux chiffres. Dans un contexte où il est question de révision de la constitution ; où le régime subi de plein fouet les rebuffades directes d’un autre grand intellectuel, Olympe Bhêly-Quenum. Il fallait quelqu’un pour rétablir un certain équilibre. Mais pour le revanchard, une pointe de plaisanterie à la fin sert à parfaire la volonté de railler le système.

Dassoundo ne croyait pas si bien dire en évoquant la réactivité à fleur de peau à la Marina. Un diagnostique confirmé au superlatif par le chef d’œuvre de Gbêgnonvi. Son pied de nez à Yayi après sa nomination au poste de conseiller spécial à la Bonne gouvernance ouvre une fenêtre sur la légèreté avec laquelle on fonctionne là-bas au point de rendre publique la nomination d’un collaborateur sans prendre son avis. De la même manière que les députés Valentin Houdé et Basile Ahossi nommés ministres et qui ont tous refusé d’aller prendre service. Quelqu’un pour nous dire ce qui reste d’un des fondements de la fameuse charte du gouvernement relatif au respect de l’autorité de l’Etat. Ces plaisanteries d’Etat ne se lassent pas de banaliser la sacralité du service à la nation. N’importe qui peut désormais rejeter un appel solennel de la plus haute autorité de l’Etat du fait du dol et de la manipulation.

Sûr d’avoir frappé fort, le professeur ne boude pas son plaisir en rajoutant la leçon d’éthique. Morceau choisi : l’entourage ; cette puanteur exécrable qui a eu raison de intégriste de l’intégrité autoproclamé lors du remaniement de la mi-mandat. Or c’est le même entourage depuis 2006 – les mêmes évangélistes, les mêmes courtisans, les mêmes généraux-militants, les mêmes anciens révisionnistes reconvertis aux vertus du caurisme. Sans doute que depuis quelques semaines, il faut y ajouter les démarchés, la bande à Kindjanhoundé, Gnonlonfoun, Sé Guéné. Mais jusque-là, les transfuges n’ont pas encore réussi à infiltrer la garde rapprochée du docteur-président-plus-que-Dieu.

La satisfaction pour le professeur ne s’arrête pas à la vengeance personnelle. Les puristes de la caste de O.B-Q apprécieront ce geste chevaleresque d’une probité irréprochable. Pour une fois, la rente et les avantages liés au poste n’ont pu dicter leur loi. L’honneur est sauf. On imagine l’ampleur de la déchéance si des postes pouvaient s’obtenir à partir de Téléthon d’un genre spécial. Le professeur risquait de se voir définitivement renier par une intelligentsia de plus en plus désabusée par l’imposture et la ruse. Devrait-il néanmoins remercier le docteur-président de l’avoir affranchi de ce bourbier le plus possible.

Tant pis si le dénouement se fait à coup de plaisanteries !!!

 


23/01/2009
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