Descente du gouvernement à Porto-Novo hier :
La campagne pour les municipales lancée
20 septembre 2007 - La Presse du jour - Le
Chef de l’Etat et ses ministres étaient dans l’après-midi du mercredi 19
septembre 2007 dans la capitale. Un séjour au cours duquel tout a été mis en
œuvre pour attirer la sympathie d’une population qualifiée jusque-là d’hostile
à l’avènement du changement.
La campagne pour les municipales est déjà
lancée ! C’est du moins ce qu’il convient de retenir après tout ce qui
s’est passé hier à Porto-Novo. Une démonstration, pour ne pas dire un forcing
en vue de conquérir un terrain jusque là difficile pour le changement. En
effet, le gouvernement sous la couverture du premier conseil hebdomadaire des
ministres dans la capitale a fait d’une pierre deux coups. La descente sur le
terrain, quoi qu’importante, a un sens politique profond que nul n’ignore. Elle
ne doit pas être isolément analysée, mais, plutôt perçue comme la suite logique
des visites successives, caméra à l’appui, rendues au grand chancelier. Il ne
s’agit là que d’un exemple parmi tant d’autres. Plus important est que s’il y a
un département qui préoccupe le plus les forces politiques regroupées autour de
Boni Yayi, c’est bien l’ancien Ouémé et dans une certaine mesur, le Couffo. Que
le prochain lieu retenu pour la réunion des ministres soit Djakotomey, cela ne
surprendra personne. Les municipales sont déjà là. C’est donc à juste titre que
le gouvernement a donné le top de la « campagne ».
Un
absent de taille
La
descente du gouvernement sur le terrain des Aïnonvis hier a révélé une absence
de taille : celle de l’honorable Sofiath Shanou. S’agit-il d’un boycott,
comme le clament déjà certaines langues ? On ne saurait l’affirmer. Néanmoins,
il est quand même à relever le fait que pour ce qui est de la visite aux
populations sinistrées, la présence de leur député était tout de même
nécessaire. Partout où le Chef de l’Etat se rend, on voit à ses côtés les
députés Fcbe de la localité. Malheureusement à Porto-Novo, on constate le
contraire. Une situation qui ne fera que mettre de l’eau au moulin de certains
de ses électeurs qui ne cachent plus leur déception du fait de l’absence de
leur député à leurs côtés, une fois les élections terminées. C’est peut- être
l’une des raisons pour lesquelles la mobilisation d’hier est loin de répondre
aux attentes de ceux qui voulaient jouer un grand coup. Est-ce donc déjà la fin
d’un rêve ?
Euloge
Badou
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