"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

Elections municipales à Porto-Novo :

4 janvier 2008 - 
La cacophonie des ambitions fragilise
la Fcbe



La guerre de leadership déchire de plus en plus la famille mouvancière à Porto-Novo. La crise s’accentue au fur et à mesure que l’on s’approche des élections municipales. Guerre de leadership, ambition démesurée ou conflit de génération ? Seuls les membres de la famille des Forces cauris pour un Bénin émergent peuvent répondre à la question.

Mais ce qui est patent, c’est la division qui règne au sein de la famille politique du président Boni Yayi à Porto-Novo. Aujourd’hui, cette famille compte au moins cinq clans qui ne s’entendent pas du tout. Si El-Hadja Mouinatou mise sur les femmes ayant bénéficié des crédits de 30 000 F Cfa du gouvernement et une partie des conducteurs de taxi moto regroupés pour la plupart dans « Confort Zem », le président Ataou Soufiano compte sur sa capacité de mobilisation des jeunes. Lui au moins jouit d’une certaine audience auprès de la population, surtout la sensibilité Yoruba. Le conseiller technique Issa Badarou et le ministre Agossou misent respectivement sur l’audience de radio Wèkè et la fidélité des militants du Parti national ensemble.


La jeune génération constituée de Latoundji Alao Latif, Jacob Oshoffa épaulée par le député Schanou Sofiatou pense que seuls ils peuvent rééditer l’exploit des législatives de mars 2007. Depuis la fameuse rencontre des militants Fcbe qui a eu lieu en décembre 2007 à l’hôtel Dona où les choses se sont terminées en queue de poisson, la crise s’est accentuée. Des communiqués fusent de partout. Par médias interposés, on se dénonce. A quelle fin ? Ils sont les seuls à détenir le secret. Chacun multiplie les rencontres à la base. Les opérations de charme pour séduire les électeurs vont bon train. L’ennemi aujourd’hui ce n’est plus le Prd, mais ce sont les autres membres de la famille Fcbe. Certains camps trouvent que d’autres sont opportunistes et transhumants. D’autres camps concluent que les autres ont de l’ambition démesurée et qu’ils ne peuvent rien sans leur soutien. Tout se passe comme si la Fcbe a perdu ses repères dans la cité des Aïnonvis.

Tobie Ahlonsou



07/01/2008
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