in RFI
Le
Pape Benoît XVI a rendu hommage, ce mercredi, à « ce fils éminent du
Bénin et de l’Afrique, estimé de tous, animé d’un esprit profondément
apostolique et d’un sens élevé de l’Eglise et de sa mission dans le
monde ». Le cardinal béninois, qui fut en 1960 le premier archevêque
noir de toute l’Afrique, s’est éteint mardi à Paris, à l’hôpital
Georges Pompidou. Les autorités béninoises ont pris des dispositions
pour le retour rapide de la dépouille du cardinal à Cotonou. Le
ministre béninois de la Santé, a été dépêché à Paris. « Nous venons de
perdre un des dignes fils de notre pays et de tout le continent
africain », a déclaré le secrétaire général du gouvernement béninois,
Victor Topanou.
Né le 8 mai 1922 à Cotonou, le futur cardinal entre au séminaire en 1936 et est ordonné prêtre le 14 juillet 1951. En 1960, il est devenu le premier archevêque métropolitain de l’Afrique francophone. Bernardin Gantin est créé cardinal par le pape Paul VI, en même temps que Joseph Ratzinger, le futur Benoît XVI, lors du consistoire du 27 juin 1977. Président de la Conférence épiscopale régionale d'Afrique de l'ouest - réunissant le Togo, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Sénégal, le Nigéria et la Guinée -, il est appelé, en 1971, à Rome par Paul VI à la Congrégation de la propagande de la foi (aujourd'hui appelée Congrégation pour l'évangélisation des peuples), abandonnant du coup sa fonction d'archevêque de Cotonou.
En 1978, à la mort du pape Jean-Paul 1er, il est considéré comme un des papabile. Le 8 avril 1984, Jean-Paul II le nomme président de la Commission pontificale pour l'Amérique latine et préfet de la Congrégation des évêques. A ce titre, le cardinal Gantin sera celui qui publiera le 1er juillet 1988 le décret excommuniant Mgr Marcel Lefebvre, le chef de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, hostile au Concile Vatican II, pour « acte schismatique ». En juin 1993, Mgr Gantin devient doyen du Collège des cardinaux. Il a participé au conclave de 2005 mais sans droit de vote car atteint par la limite d’âge.
A Cotonou, certains l’appelaient « le sage dans la tempête » ou encore « la lumineuse intelligence chrétienne ». Ceux qui ont connu Bernardin Gantin louent son incroyable mémoire, sa délicatesse légendaire et son humilité. Après trente ans de cardinalat, cette figure de l’Eglise catholique devrait finir ses jours à Rome, avec les honneurs dus à son rang. Cependant, en 2002, il a préféré rentrer chez lui « comme un missionnaire romain en Afrique ».
Né le 8 mai 1922 à Cotonou, le futur cardinal entre au séminaire en 1936 et est ordonné prêtre le 14 juillet 1951. En 1960, il est devenu le premier archevêque métropolitain de l’Afrique francophone. Bernardin Gantin est créé cardinal par le pape Paul VI, en même temps que Joseph Ratzinger, le futur Benoît XVI, lors du consistoire du 27 juin 1977. Président de la Conférence épiscopale régionale d'Afrique de l'ouest - réunissant le Togo, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Sénégal, le Nigéria et la Guinée -, il est appelé, en 1971, à Rome par Paul VI à la Congrégation de la propagande de la foi (aujourd'hui appelée Congrégation pour l'évangélisation des peuples), abandonnant du coup sa fonction d'archevêque de Cotonou.
En 1978, à la mort du pape Jean-Paul 1er, il est considéré comme un des papabile. Le 8 avril 1984, Jean-Paul II le nomme président de la Commission pontificale pour l'Amérique latine et préfet de la Congrégation des évêques. A ce titre, le cardinal Gantin sera celui qui publiera le 1er juillet 1988 le décret excommuniant Mgr Marcel Lefebvre, le chef de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, hostile au Concile Vatican II, pour « acte schismatique ». En juin 1993, Mgr Gantin devient doyen du Collège des cardinaux. Il a participé au conclave de 2005 mais sans droit de vote car atteint par la limite d’âge.
A Cotonou, certains l’appelaient « le sage dans la tempête » ou encore « la lumineuse intelligence chrétienne ». Ceux qui ont connu Bernardin Gantin louent son incroyable mémoire, sa délicatesse légendaire et son humilité. Après trente ans de cardinalat, cette figure de l’Eglise catholique devrait finir ses jours à Rome, avec les honneurs dus à son rang. Cependant, en 2002, il a préféré rentrer chez lui « comme un missionnaire romain en Afrique ».
regardsurlebenin@gmail.com -
http://www.regard-benin.blogspot.com