A situation compliquée, mesures exceptionnelles
Pour
avoir piloté la désignation des quatre membres de
Bras
de fer en vue
C’est
dans cette ambiance on ne peut délétère et vicieuse qu’est intervenu le débat
souhaité par les députés sur les réponses apportées par Mathurin Nago aux
questions à lui posées par 38 d’entre eux. Une situation au cours de laquelle
le pire a été frôlé : les députés étaient prêts à se donner des coups de
poings. Tout ceci montre à quel point les élus du peuple sont décidés à fermer
la page Nago. On dira qu’il leur manquera assez de voix pour atteindre les 56
députés nécessaires pour faire aboutir la procédure. Et là, c’est mal connaître
la réalité en face. Le président Boni Yayi à son déjeuner hier au palais avec
ses 35 députés Fcbe ne pouvait pas s’imaginer qu’il était en réalité en face de
25 députés Fcbe. Car, la réalité est qu’il y a déjà un G10 au sein de
Que
retenir de tout ceci ?
Au
regard de tout ce qui précède, il est maintenant plus qu’évident que ça va mal
entre Boni Yayi, ses hommes et la classe politique béninoise. Une situation qui
n’augure pas d’une bonne ambiance entre toutes les institutions d’une part, et
pour le déroulement harmonieux des prochaines élections d’autre part. Et ceci
dans un Bénin où les mots paix et démocratie doivent avoir tous leur sens en
vue de la réalisation de cette émergence tant prônée par le Changement.
Ce
que Yayi doit faire
A
l’analyse, il est une évidence que la guerre de tranchées entre le chef de l’Etat,
son entourage composé d’évangélistes aux principes durs comme fer et les
membres du G13, soutenus par toute la classe politique béninoise, sont à la
base de ce pourrissement. Aussi, n’est-il pas souhaitable pour le Changement
que les parties en face dépassionnent le débat pour une paix des braves.
Qu’est-ce que cela coûte aux thuriféraires du régime en place de changer leurs
positions de faucon pour aider à faire des adversaires du chef de l’Etat ses
amis ? N’a-t-on pas dit que seuls les imbéciles ne changent pas
d’avis ? Au lieu de se camper dans sa position de juste et trouver le
diable en l’autre, les deux parties devraient, pour l’amour qu’elles disent
chacune avoir pour le Bénin, s’ouvrir au dialogue. Tous les chemins menant à
Rome, la moindre piste doit être utilisée pour asphyxier les démons de la
vengeance et de la rancœur en vue d’éviter à notre cher pays le pire. Un pire
qui peut surgir à tout moment soit par la destitution du président Nago, soit
par l’installation d’une Cour constitutionnelle monocolore, soit par
l’acharnement bancal et idiot dont sont victimes actuellement les
‘’emmerdeurs’’ du régime en place ou encore par l’éventuelle comparution du
chef de l’Etat devant
Aboubakar
TAKOU
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