"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

Le maire de la ville de Porto-Novo a fait le vendredi 15 février son bilan à la tête de la mairie de la capitale. C’est au cours d’un dîner de presse à Porto-Novo.

30 écoles en matériels définitifs, des centres de santé et maternités construits en cinq ans, la mairie dotée d’un organigramme, des espaces verts, des places publiques mises à la disposition des populations, 20 kiosques à eau à Djègan Daho et Tokpota, la construction du cimetière municipal de Guévié Djèganto pour un montant de 31 millions, des centres de développement communautaires érigés dans ces deux quartiers, plusieurs dons de matériels didactiques aux écoles, la réhabilitation de classes dans certains collèges, la construction de bibliothèques dans certaines écoles, le soutien aux affaires sociales, l’appui aux manifestations culturelles, les réformes dans les domaines domaniaux et de l’urbanisme, la mise en place d’un équipement marchant moderne, l’attribution de micro crédits aux femmes, la coopération intercommunale décentralisée et internationale et l’acquisition de matériels d’éclairage public. La liste est longue. Le maire de la ville de Porto-Novo, Bernard Dossou n’aura pas passé cinq ans à la tête de cette municipalité pour rien. Au cours du dîner de presse qu’il a organisé le vendredi dernier, il explique avoir fait ce qu’il peut pour transformer la capitale. Après avoir fait diffuser un diapositif d’une partie de ses œuvres et distribuer une plaquette pour la même cause durant les cinq dernières années pour Porto-Novo, Bernard Dossou remercie tous ceux qui de près ou de loin l’ont aidé à porter sa touche au développement de cette ville. Outre ces multiples œuvres dont on parle peu, Bernard Dossou a identifié certains grands carrefours par rapport à l’histoire et la route des esclaves. Bernard Dossou regrette cependant d’être resté incompris pendant son mandat malgré ses efforts pour donner un plus à la réhabilitation de la ville de Porto-Novo. Il pardonne cependant à tous ceux qui l’ont offensé et demande en retour à ceux qu’il a lui-même offensé d’être indulgents à son égard.

Jean-Christophe Houngbo