Célébration de la fête du 1er Août
Les inquiétudes des Aboméens
[26 juillet 2007]-In Matinal-Les manifestations marquant la célébration du 47ème anniversaire de l'accession du Bénin à la souveraineté nationale qui auront lieu à Abomey continuent de soulever quelques inquiétudes. Dans le rang des cadres de la ville, l'heure n'est pas à la sérénité. A travers deux lettres adressées au maire de la ville Blaise Ahanhanzo Glèlè, l'association pour le développement de la région historique d'Abomey présidée par l'ancien ministre de Soglo, Jean Roger Ahoyo demande au chef de l'Etat de saisir cette occasion pour poser des actes concrets et à pallier à d'éventuels dangers. ...
Y a-t-il un danger qui se profile à l'horizon à propos de l'organisation de la fête du 1er Août 2007 à Abomey ? Bien malin qui pourra répondre. En tout cas des cadres de cette ville sont inquiets. Après avoir formulé à travers deux correspondances des propositions au maire de la ville, lesquelles propositions n'ont pas été prises en compte pour la réussite de l'événement, ils tirent la sonnette d'alarme. Les conditions dans lesquelles la fête va se dérouler ne sont pas de nature à les installer dans un optimisme béat. Et face à cette situation l'Association pour le développement de la région historique d'Abomey ( Adrha) que préside Jean Roger Ahoyo, ancien ministre de l'Environnement dans le gouvernement du président Soglo appelle le chef de l'Etat à instruire les organisateurs afin qu'ils parent au plus pressé. Par exemple, les Aboméens estiment qu'il est urgent que les travaux de réfection du marché Houndjro et de creusement de caniveaux le long des rues qui l'entourent soient impérativement terminés avant l'organisation de cette fête. Mais à ce jour rien de tout cela n'a été fait. Comme la tribune officielle sera installée devant l'école primaire publique de Djimè, le long de la grande voie Bohicon- Abomey, ces cadres indiquent que par mesure de sécurité, il faille fermer les caniveaux à ciel ouvert qui longent ce tronçon. Ceci se justifie par le fait que les défilés militaire et civil vont drainer du monde et si des précautions ne sont pas prises, il y a de grands risques d'enregistrer beaucoup de cas d'accidents graves. Dans cet ordre d'idées, et tout en saluant le choix qui a été porté sur Abomey, il a été souligné dans la correspondance du 11 juillet 2007 qu'il ne suffit pas de peindre en blanc quelques troncs d'arbre et les jarres de Goho pour créer un cadre acceptable pour la fête. Sept jours nous séparent du jours et on est loin de gagner le pari de la réussite de cet important rendez-vous du 1er août. En dehors des principales artères qui font leur toilette, les monuments et places publiques qui sont désencombrés pour faire peau neuve ou encore des arbres qui sont badigeonnés, aucune réalisation concrète n'est venue changer le visage d'Abomey. Le cliché des manifestations qui se dérouleront sous la houlette du chef de l'Etat Yayi Boni risque d'être contrasté avec le mauvais état des infrastructures. Pendant que le reste des Béninois s'apprête à fêter dans la joie et l'allégresse le 47ème anniversaire de leur accession à la souveraineté nationale, certains cadres Aboméens ont toujours la grise mine, car non contents de l'état de ruine qui caractérise leur territoire qui doit accueillir les manifestations commémorant cet événement.
A.T.
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