Cherté des produits de première nécessité :
L’impact que cela joue sur les femmes du marché |
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Écrit par La Nouvelle Tribune de 02/2008 | |
L’inflation
générale des matières premières sur le marché international a eu un
impact considérable sur le marché béninois. Bien que le gouvernement
ait pris des mesures d’accompagnement, le problème demeure et risque de
porter entorse sur l’incidence financière de notre pays. Le secteur
commercial béninois porte malade depuis cet avènement. La
mévente s’installe dans nos marchés respectifs avec l’avènement de la
flambée des prix des produits de première nécessité Les bonnes femmes
n’écoulent plus leurs produits. Elles sont en attentes de recevoir un
client, des consommateurs dans le besoin, mais malheureusement leurs
espoirs sont vains .Faute de moyens et d’amenuisement du panier de la
ménagère, les femmes du marché ne font plus le même chiffre d’affaire
comme jadis. Mains au menton, elles hument l’air du matin jusqu’au soir
sans les voir venir faire des emplettes. Une chose est sûre que les
consommateurs sont dans le besoin, mais hélas, ils
n’ont pas les moyens requis pour se faire ravitailler. Le cas de celles
qui ne font pas les produits de première nécessité est dramatique. A
peine, elles font un chiffre d’affaire insignifiant. D’autres ne
vendent même rien et pourtant elles doivent payer des tickets de sogema
.Elles font un chiffre d’affaire insignifiant. Au delà des femmes qui
font les produits de première nécessité et de toutes les femmes du
marché qui étalent divers produits, il y a aussi les femmes
restauratrices qui rencontrent les mêmes difficultés. Elles aussi
n’écoulent plus les mets qu’elles mettent à la disposition de ceux qui
viennent acheter chez eux. La mévente est installée partout On peut
dire que le secteur commercial est paralysé Il urge donc que le
ministre en charge de ce secteur s’occupe véritablement de ce problème
pour que les problèmes qui minent le secteur trouvent des solutions à
court terme où à long terme, afin que les gens de ce secteur sortent
totalement des ennuis qu’ils vivent actuellement. Une chose est de
prendre des mesures, mais une chose aussi est de bien revoir ce
secteur, car c’est un secteur pourvoyeur de finances publiques à
l’économie béninoise. Si cette situation perdure, l’économie béninoise
risque d’avoir d’énormes ennuis. Ce secteur qui connaît de fortes
perturbations risque aussi de jouer un impact sur les autres secteurs
de notre pays. Esther Badou |
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