La
société civile ne veut pas être comptable de la crise politique,
économique et sociale dans laquelle les princes aux affaires plongent
les populations. Hier, mardi au cours d’une conférence de presse tenue
à Mènontin, le collectif des organisations de la société civile, est
monté au créneau, pour exiger des politiciens, une meilleure gestion
des affaires.
Les conclusions issues du forum sur la cherté de la vie ; la crise à la
représentation nationale et au niveau de la justice et la non
installation des 24 conseils communaux sont, entre autres, les sujets
décortiqués par les organisations de la société civile, telles que
Elan, Africa Obota, Wanep, Hrtg, Dhpd, lors de leur sortie médiatique
au siège de l’ong Alcreer. Pour le secrétaire national de Afrika Obota,
Urbain Amégbédji, les recommandations issues du forum sur la cherté de
la vie ne seront par respectées pour la simple raison que cette
rencontre n’a pas été préparée. Les discussions du forum, selon le
collectif, auraient pu être précédées d’un rapport des départements et
structures gouvernement aux compétents sur les causes de la situation
et les solutions préconisées par le gouvernement. La société civile n’a
pas digéré le fait que le gouvernement tarde à installer les conseils
communaux, alors que le recours n’est pas suspensif. Me Zakari Sambaou
a déploré le mutisme du gouvernement face à la crise en milieu
judiciaire. La situation à l’Assemblée nationale a préoccupé le
secrétaire général d’Elan, Fatiou Daguia qui a invité les députés à
jouer le rôle qui est le leur. Au finish, les organisations de la
société civile recommandent au gouvernement d’éviter la précipitation
et de faire toujours précéder la décision par la réflexion et
l’expertise ; de cultiver la diversité des opinions et des positions et
enfin de solliciter le concours des centres universitaires de
recherches sur les réflexions stratégiques en vue d’opérer des choix
opportuns à terme.
RA |