FCBE !
L’ultime refuge
vendredi 30 mai 2008
Arimi CHOUBADE
Rédigé le 30 mai 2008
Malfaisants de tout le Bénin, accourez à
Fcbe ! Vous y trouverez gîte, couvert, protection et passe-droit ! Le
processus de cooptation se déroule suivant une démarche à laquelle les Béninois
commencent pas s’habituer. Un rapport d’une commission d’enquête ou de
l’Inspection générale de l’Etat devient un passeport idéal pour se retrouver
sur une liste électorale du parti-Etat. On se souvient des « mots
doux » relayés par un conseil des ministres en l’endroit d’un certain
Célestine Adjanohoun et de son collègue Luc da Matha Santana au sujet de le
gestion de
Que dire de dame Olga da Silva dont le Yayisme a
décuplé depuis, qu’un rapport de commission d’enquête toujours relayé en
conseil des ministres l’a viré de la tête de l’hôtel Croix du sud pour des
raisons qui ne méritent franchement pas le Chevalier de l’ordre national ?
Aujourd’hui aucun objectif de caméra ne la rate dès que la populace décide de
faire des misères aux usagers de la voie Cotonou-Porto-novo à la hauteur de
Sèmè-Kpodji, au motif que les résultats proclamés par
C’est au lendemain des législatives que des
électeurs se sont rendus compte de leur méprise après leur vote en faveur d’une
liste truffée de repris de justice et autres individus en belligérance ouverte
avec les lois de
Cette dernière catégorie de recrues, surtout
celle en rapport avec la pègre qui contrôle tout le trafic de produits
pétroliers, constitue une excentricité que même le patriarche Kérékou n’a pas
osé s’offrir. Tout le monde connaît la part de cette activité illicite dans la
déstabilisation du grand voisin, le Nigeria. Prôner le co-développement, la
coprospérité et autre slogan du genre tout en déroulant le tapis rouge et en
invitant à déjeuner sous l’or et les paillettes de la présidence, des trublions
de la stabilité politique du voisin est un exercice périlleux. Certains
parleraient de vestige d’une République voyou.
De la voyoucratie, on a en suffisamment vu à
l’occasion des municipales des 20 avril et 1er mai 2008. En zone de contrebande
surtout, dans les départements de l’Ouémé et du Plateau. Inutile de rappeler la
terreur instaurée par des candidats sur des hameaux entiers par des actes
attentatoires à l’intégrité physique, au nom de la compétition politique. Tout
ceci au nez et à la barbe d’hommes en uniforme réduits à une passivité inédite.
Cerise sur le gâteau, le dédain à l’autorité de l’Etat ouvertement exprimé sur
des voies publiques parce que la verdure « cauris » généralisée
annoncée a foiré. D’où vient ce besoin effréné de la compagnie de gens à la
moralité approximative de la part des caciques de Fcbe ?
On le saura un jour.
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