"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

Gestion de l’équipe nationale à la Can :

LE BENINOIS LIBERE - - 21 février

Où sont passés les millions des donateurs ?  

En République du Bénin, les habitudes pas trop bonnes ont toujours la peau dure. Dans le milieu du sport, elles s’érigent en règle d’or et laissent jeter de l’opprobre sur les dirigeants au point où ceux-ci constituent à n’en point douter des « modèles » sur lesquels la Jeune génération doit chier.

« Chasser, le naturel revient toujours au galop ». Invités au prétoire après « compétitions », ces dirigeants ont d’habitude cette vilaine outrecuidance de n’y pas venir afin de satisfaire aux préoccupations des férus et autres curieux du sport roi. Accra 2008 ressemblera-t-elle à Tunis 2004 ou Pays-Bas 2005 ? Cette préoccupation fait anime d’ores et déjà les débats dans les bars, cabarets, restaurants ou lieu de travail. Et pour cause, le public se demande si même cela est établi comme loi « où point n’est besoin de faire le bilan. Et pour cause, le public se demande si même cela est établi comme loi « où point n’est besoin de faire le bilan dans tous les détails possibles », s’il faut aussi passer sous silence les millions injectés par les généreux donateurs dans le but d’accompagner les Ecureuils. Où sont passés les cent (100) millions de MTN, les cinq (05) de la mairie et Cotonou, les vingt (20) de la Loterie nationale du Bénin et ceux des réseaux Libercom et globacom non dévoilés ? L’orthodoxie financière partout ailleurs et en République du Bénin (avec son cortège d’assainissement des finances) veut quand que ceux qui ont géré ses fonds lèvent le doigt pour mieux situer les uns et les autres. Sinon que certains les auraient traités de vénaux. Ce qui n’est peut-être pas le cas. Puisqu’on se croire qu’avec tout le bataclan et autres messages lancés avant la Can pour accompagner le docteur président (qui prône une gestion saine), on fusure déjà que le comité ad’hoc qui a géré ces sous glanent déjà ça et là les documents nécessaires pour venir éclairer la lanterne des uns et des autres.

L’histoire veut-elle se répéter ?

Contrairement à ce qui se fait ailleurs, l’omerta s’est érigée en milieu sportif béninois. Silence autour de la mafia. S’il est vrai qu’en 2004 et 2005 sous le régime défunt, le pouvoir n’avait pu défier cette mafia en lui demandant des comptes, il est quand même inimaginable que le changement marche sur les empreintes du régime précédent. On tombe des nues que le docteur président éprouve toutes les peines à corriger ces sales habitudes en milieu sportif béninois. Pourtant on parle d’assainissement des mœurs. Ailleurs, les pouvoirs ont pu déboulonner cette mafia. Au Sénégal, la participation des Lions de la Teranga à la Coupe du monde Corée-Japon 2002 a servi (pour cause de malversation) à envoyer des dirigeants sportifs en tôle. Plus près à côté, le président du comité national sportif du Niger vient à peine d’être blanchi par la justice sinon qu’il se serait retrouvé derrière les barrots. Seulement à cause de 04 millions. Mais paradoxalement, au Bénin, ce sont des centaines de millions. Décidément si rien n’est fait par le docteur président, il finira par faire de son challenger de 2006, un prophète qui en son temps clamait à tue-tête, « qui veut changer qui et quoi ». Halte à la loi d’Omerta !



22/02/2008
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