Jean-Baptiste Elias,
LE BENINOIS LIBERE - - 18 février
Il aura
fallu le Changement pour voir les masques tombés. Derrière les paravents de
probité, de vertu et de patriotisme, une catégorie d’individus dissimulait en
réalité une rapacité et une avidité digne de la pire espèce de mercanti. La
société civile n’était donc qu’un repère d’arrivistes et d’opportunistes de
petites envergures tant il est vrai que depuis peu, ses cadors, tels des
crève-la-faim, tronquent ce qui était une situation enviable et honorante
contre une bouchée de pain. C’est triste à reconnaître mais il faut se résoudre
à admettre cette sombre réalité : nous avons paré de toutes les vertus de
tempérance, de dignité, d’honnêteté voire d’austérité, des individus dont le
véritable problème n’était en réalité qu’alimentaire. Ainsi, Roger Gbegnonvi
s’est offert pour un ministère au portefeuille des plus pittoresques tandis
qu’Adrien Ahanhanzo-Glèlè est en train de réussir le tour de force de rendre
son intelligence inversement proportionnelle à son âge. Seul manquait à l’appel
de ce quarteron d’intellectuels de la marmite le sémillant Jean-Baptiste Elias.
C’est une fois de plus à l’occasion d’une émission de Golfe télévision que ce
dernier est venu se livrer à un équilibrisme qui trahi mal des accointances
coupables avec le régime. Au-delà du contenu de son message, c’est beaucoup
plus sa qualité qui doit retenir l’attention.
Monsieur
‘’je-sais-tout’’
Jean-Baptiste
Elias c’est le monsieur lutte contre la corruption au Bénin. Cela, tout le
monde le sait, nul le lui conteste ce titre et
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