"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

Le gouvernement du Dr Boni Yayi n’est pas encore prêt de finir avec les grèves dans le secteur de l’éducation nationale. Après les négociations qui ont conduit à la suspension de la motion de grève du syndicat des trois ordres de l’enseignement et la reprise effective des classes, les autorités gouvernementales devront désormais se pencher sur les revendications des enseignements affiliés à la Fésen.

Réunis en assemblée générale jeudi dernier à Cotonou, les professeurs de collèges et d’université, de même que les instituteurs affiliés à la fédération des syndicats de l’éducation nationale (Fésen) ont décidé de défiler dans les rues le vendredi 07 mars prochain pour non-satisfaction des revendications des enseignants par le gouvernement. Ils ont une fois encore déploré l’attitude du gouvernement face aux mouvements de protestations. Selon le secrétaire général de cette fédération syndicale, il sera question à l’issu de la marche du vendredi prochain de dénoncer la trahison des revendications du front des enseignants. La fédération exige, entre autres, la mise en œuvre intégrale des conclusions issues des travaux du comité de la revalorisation de la fonction enseignante, la fin de la contractualisation dans le système éducatif et le reversement avec formation adéquate de tous les contractuels locaux et enseignants communautaires en agents permanents de l’Etat. La Fésen exige également le paiement immédiat des arriérés de salaires à tous les ayant droits y compris les retraités. Pour les militants de la Fésen, cette marche est un avant-goût à tout ce que la fédération compte faire pour obliger l’Etat à se pencher sur les revendications des travailleurs.

Judicaël-Rock HOUNWANOU