Menaces de blocage de la rentrée des classes par les syndicats
Les parents d’élèves paniquent
In Le Matin - Les parents d’élèves ont du souci pour l’avenir de leurs enfants. Ils
sont nombreux à l’exprimer de vive voix lorsque les centrales syndicales ont
annoncé, depuis quelques jours, que la rentrée des classes 2007-2008 n’aura pas
lieu.
Ils sont déçus et désemparés par
cette situation qui perdure et surtout ces perturbations observées au début de
chaque année dans le secteur de l’enseignement. Mais les responsables syndicaux
tout en étant préoccupés par leurs inquiétudes n’entendent pas reculer ou
lâcher du lest. Pour les syndicaux, la seule manière d’obliger le gouvernement
à se préoccuper des problèmes des travailleurs, c’est la pression syndicale et
notamment les grèves, si les autorités s’entêtent à ne pas vouloir négocier.
Les perturbations et la non reprise des activités scolaires pour l’année
2007-2008 se précisent et se confirment pour plusieurs raisons évoquées par les
centrales syndicales. Ils reprochent au gouvernement de ne pas appliquer les
recommandations du forum sur l’éducation ou de ne pas prendre aucune disposition
dans ce sens. L’autre préoccupation des syndicats, c’est le recrutement des
enseignants contractuels qui démarre le 5 septembre. Quand est-ce qu’ils seront
formés pour être mis à la disposition des établissements scolaires alors que la
rentrée des classes est prévue pour le 17 septembre . Entre autres problèmes,
c’est la question des subventions qui ne sont pas réglées dans les conditions
requises pour la bonne marche du travail. Face à cette situation les syndicats
estiment qu’il n’y aura pas de rentrée de classe, tant que le gouvernement ne
prêtera pas une oreille attentive aux revendications des travailleurs qu’il a
le devoir de satisfaire.
Les parents d’élèves sensibles à
ces menaces demandent déjà au gouvernement de se pencher sur la question et de
trouver des solutions pour calmer les syndicats. Mais, comme d’habitude, ils
implorent la clémence des syndicalistes, compte tenu des mauvais résultats enregistrés
aux derniers examens de l’année écoulée et du fait qu’ils sont aussi conscients
que ces menaces et perturbations du travail risquent de compromettre l’avenir
de leurs enfants.
Euloge R GANDAHO