Censé
donner l’exemple en matière de gestion saine et transparente de la
chose publique, l’entourage politique ressemble plutôt à un réceptacle
de présumés auteurs de malversations comme le témoignent les derniers
rapports de l’Inspection générale d’Etat (Ige) sur...
Censé
donner l’exemple en matière de gestion saine et transparente de la
chose publique, l’entourage politique ressemble plutôt à un réceptacle
de présumés auteurs de malversations comme le témoignent les derniers
rapports de l’Inspection générale d’Etat (Ige) sur le contrôle de la
gestion administrative, financière, comptable et matérielle de
plusieurs sociétés et offices d’Etat.
L’entourage politique du président de la République semble souillé.
Il comporterait selon les résultats des dernières vérifications
effectuées par l’Inspection générale d’Etat (Ige) dans certaines
sociétés d’Etat, de présumés auteurs de faits de malversations et
d’actes de prévarications. Le contrôle de la gestion administrative,
financière, comptable et matérielle de la société béninoise d’énergie
électrique (Sbee) épingle à lui seul deux gros bonnets de cet entourage
censé être l’exemple. Il s’agit des députés Fcbe Célestine Adjanonhoun
et Luc Sant’ Ana da Matha respectivement membre du parti, Front
républicain pour une alternance patriotique (Frap) réputé proche de la
première dame et de l’Alliance convergence cauris que dirige le
ministre chargé des relations avec les institutions porte parole du
gouvernement, Alexandre Hountondji. Ces deux grands blocs politiques
d’où proviennent les deux anciens directeurs généraux de la Sbee
mis en cause par le rapport de l’Ige, constituent aujourd’hui le socle
de la mouvance primaire présidentielle autour de Boni Yayi. Car si le
Frap, mouvement créé par Mme Chantal de Souza Yayi au moment de la
campagne électorale pour les élections présidentielles de mars 2006 en
vue d’accompagner son époux, est devenu parti politique et qu’elle
s’est retirée de son animation, il demeure tout de même un appui
politique important pour le chef de l’Etat qui y a d’ailleurs choisi
plusieurs cadres pour servir dans son gouvernement et au sein d’instituons
sous régionales internationales. L’alliance convergence cauris quant à
elle regroupe la majorité des mouvements, associations et
partis politiques ayant suscité et soutenu la candidature de Boni Yayi
aux élections de mars 2006 mais aussi ceux qui l’ont rejoint entre les
deux tours du scrutin puis après son investiture dans les hautes
fonctions de premier magistrat.
Ludovic D. Guédénon
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