Marche des syndicats des trois ordres de l’enseignement
La revalorisation conditionne la reprise des classes
« Visite bâclée, non », « reversement des contractuels », « revalorisation de la fonction enseignante ». C’est ce qu’on lisait sur les banderoles et pancartes qu’ont brandies les enseignants qui ont marché hier de la bourse du travail au ministère de l’enseignement supérieur.
Réunis au sein du front, les syndicats des trois ordres de l’enseignement dans leur motion ont fustigé la non satisfaction de leurs revendications par le gouvernement. Les porte parole du front, Thomas Cossi Kakpo et Anselme Amoussou dénoncent les conditions de vie et de travail des communautaires et contractuels locaux. La revalorisation de la fonction enseignante est une question incontournable dont la satisfaction est la condition sine qua non à toute reprise des classes. Le front exige sans condition aucune selon leurs dires, l’application intégrale des mesures contenues dans le rapport de la commission technique mise en place par le gouvernement pour réfléchir sur la revalorisation de la fonction enseignante. Estimant avoir déjà à plusieurs reprises fait de sacrifices et montré leur patriotisme, il est temps, selon les porte- parole des enseignants de tous ordres que le chef de l’Etat respecte ses engagements. Car le Dr Boni Yayi, dans son discours à la veille de la rentrée a affirmé avoir pris des engagements. « C’est le moment Dr Boni Yayi de montrer qu’avec vous ce qui a été dit sera aussi fait » a déclaré Anselme Amoussou.
Charles YANSUNNU, 9 janvier 2008
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