Me Adrien HOUNGBEDJI avait bien raison :
3 décembre 2007 -
Les militants Prd recouvrent
définitivement la liberté
Les militants
du Parti du renouveau démocratique (Prd) arrêtés après les violences
électorales intervenues le 21 mars 2007 à Porto-Novo sont désormais libres de
leurs mouvements. La Chambre
correctionnelle de la Cour
d’appel de Cotonou a prononcé le vendredi 30 novembre dernier au cours d’une
audience publique leur relaxe pure et simple. Désormais, les sieurs Badirou
Mansourou, Gafari Akanni et Takpa Chams Deen qui bénéficiaient d’une liberté
provisoire depuis le 28 juillet 2007 sont lavés de tout soupçon. La Chambre correctionnelle de
la Cour d’appel
de Cotonou présidée par le magistrat Constant Amoussou a prononcé leur relaxe
pure et simple. Cette décision rendue est une grande victoire pour le Parti du
renouveau démocratique de Me Adrien Houngbédji qui a toujours clamé l’innocence
de ses militants dans ce dossier juridico-politique. Plus d’une fois en effet,
les responsables au plus haut niveau du Prd étaient montrés au créneau pour
dénoncer l’injustice et la violation des droits de l’homme qui ont caractérisé
l’arrestation et l’incarcération de leurs militants. Après les actes de
violence et de vandalisme enregistrés ce vendredi 21 mars 2007, les
arrestations ont été seulement opérées au sein du Prd. Les militants de
l’Alliance des Forces Cauris pour un Bénin émergent qui sont pourtant à la base
de ces actes de violence n’ont pas été inquiétés jusqu’à ce jour. Mieux, ils
ont été protégés. Plusieurs mois après, l’histoire semble donner raison au
parti de Me Adrien Houngbédji. La décision rendue par la Cour d’appel restaure à bien
des égards l’image du Prd qu’on a essayé de ternir par cette série noire. Au
sein du Bureau exécutif national du Prd, c’est avec joie que cette décision de la Cour d’appel de Cotonou a été
accueillie. C’est d’ailleurs dans ce contexte que M. Moukaram Badarou,
secrétaire général du Prd, a remercié tous ceux qui ont œuvré pour que la
justice soit rétablie dans ce dossier.
Affissou
Anonrin