En
sa qualité de porte-parole de la Renaissance
du Bénin ( RB),le député Epiphane Quenum,président de la commission du plan à
l'assemblée nationale est monté hier au créneau à la faveur d'un point de
presse qu'il a donné au...
En sa qualité de porte-parole de la
Renaissance du Bénin ( RB),le député
Epiphane Quenum,président de la commission du plan à l'assemblée nationale est
monté hier au créneau à la faveur d'un point de presse qu'il a donné au
palais des gouverneurs à Porto-novo. L'objectif de cette rencontre avec la
presse est d'une part de clarifier la position de son parti politique la
Renaissance du Bénin à propos de la
nomination de Joseph Tamégnon en qualité de directeur général de la
Sogéma. Et d'autre part pour donner la
position du parti par rapport à la demande de levée de l'immunité
parlementaire de deux de leurs collègues à savoir les députés Célestine
Adjanohoun et Luc da Matha Santana. << La nomination de Joseph Tamégnon
à la
Sogéma est un acte que le chef de
l'Etat a posé en sa qualité de père de la nation. Mais en aucun cas ce
n'est pas un acte qu'on peut placer dans un cadre d'accord de
gouvernement. Les hauts responsables de la RB
n'ont pas été consultés donc il faut clarifier les choses... >> a
déclaré en substance le porte-parole de la RB
à la presse parlementaire. Selon Epiphane Quenum, la RB
pendant 10 ans s'est opposé à la mal gouvernance qui a caractérisé le régime
défunt. A un moment de l'histoire, dit-il, la Rb
s'est retrouvée seule pour lutter contre la mauvaise gestion, la corruption,
la gabégie. Selon lui, la
RB a énormément contribué à la naissance
du régime du changement et c'est un premier support du changement. Revenant
encore sur la nomination de Joseph Tamégnon, le porte-parole de la RB
dira que dans le monde entier, la gouvernance concertée nécessite avec les
équipes qui ont gagné les élections, un accord de gouvernance. Ce qui n'a pas
été respecté par l'actuel chef de l'Etat le Dr Boni Yayi qui n'a pas daigné
consulté les responsables du parti au quel appartient Joseph Tamégnon. Le cas
de la nomination de Galiou Soglo dans les mêmes conditions, a été aussi
évoqué par le conférencier. A en croire ses propos, les accords de
gouvernement ne portent pas seulement sur 2 ou 3 personnes. Il a évoqué aussi
la supercherie qui devient le caractère des béninois et ceux qui n'ont pas
lutté deviennent aujourd'hui les acteurs du changement. Face à cette sortie
médiatique de la
Renaissance du Bénin, on ose croire que
les relations tanguent entre les responsables de ce parti et le chef de
l'Etat. Mais le Dr Boni Yayi considère t-il vraiment la RB
comme un parti de la majorité présidentielle ou veut-il seulement en abuser
pour assouvir ses ambitions politiques.
IsmailKèko
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