"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

Tractative de réconciliation


 entre Yayi et les partis politiques

 

 

 

 

Ecrit par Tobie P Ahlonsou   

Mardi, 18 mars 2008 23:30

L'ex président de l'Assemblée nationale, vice président du parti Madep était hier soir l'hôte du professeur Albert Tévoédjrè. La rencontre des deux personnalités qui a eu lieu à  la médiature à Porto-Novo rentre dans le cadre du dialogue entre les partis politiques en désaccord  avec le président de la république.

Hier aux environs de aux environs de 16h17 minutes le véhicule Peugeot 607 couleur bleue  du  président Antoine Kolawolé Idji  s'est stationné devant  l'Organe présidentiel de Médiation. Quelques seconds plus tard, le prince d'Ilikimou dans la commune de Kétou, le vice président du parti Madep est descendu. Il a été accueilli par le médiateur Tévoédjrè. Les deux hommes se enfermés dans le bureau du médiateur pendant environ une heure d'horloge. Aucun des deux personnalités n'a voulu faire de déclaration sur l'objet de cette rencontre inédite qui se déroule en cette période de divergence politique. « Pourquoi vous seriez surpris  que je sois ici pour saluer le professeur Albert Tévoédjrè. Nous sommes à la médiature. Je suis chez un doyen, le professeur Albert Tévoédjrè ». A la question de savoir si c'est la déclaration du 12 mars dernier qui a motivé son invitation, le président Idji s'est dérobé en répondant « On n'a pas besoin que nous fassions cette sortie le mercredi passé pour que je puisse venir saluer  le professeur Tévoédjrè, discuter  avec lui ». C'est sur ces mots que l'hôte qui est  déjà à la portion  de son véhicule a pris congé de nous.

 

Tévoédjrè entame sa réconciliation  politique autour de Yayi

  

 Nous annonçons notre parution d'hier qu'il y a déjà des tentatives pour calmer la tension politique et amener Boni Yayi à respirer. Le même article insiste que certains proches du chef de l'Etat seraient  décidés à l'amener  quoi que  cela coute, à calmer le jeu. La visite du président Idji est un exemple qui vient confirmer à plusieurs égards  cette information que nos sources nous ont filé. Le professeur Tévoédjrè rentre ainsi dans son rôle de médiateur pour l'apaisement du climat politique seul gage pour la paix sociale et l'émergence économique. La rencontre des deux hommes ne peut être considéré comme  un creset de discussion et de dialogue politique en ces moments de haute tension politique mêlée à la tension habituelles des élections encore qu'il s'agit des élections à la base où les contrôles et les surveillance réciproques engendrent beaucoup de guéguerre sur le terrain. Selon certaines sources proches du médiateur, le professeur Tévoédjrè en qualité de médiateur s'auto saisit pour jouer au facilitateur à la réconciliation entre le chef de l'Etat et ses alliés d'hier qui l'ont porté entre les deux tours au pouvoir contre le candidat du Prd autour duquel ils se regroupent aujourd'hui. Il faut nécessairement fumer le calumet de la paix .C'est le seul souci du médiateur. Les mêmes sources indiquent  le président Idji est donc un représentant du G4 c'est-à-dire les partis Prd,Psd,Rb et Madep. C'est en cette qualité qu'il a exposé de vive voix la  vision du groupe pour la sauvegarde de la démocratie béninoise menacée depuis l'avènement du changement. Les deux hommes ont exploré les voies et  des moyens qu'il faut pour apaiser la tension afin de préserver la paix et la démocratie. Le médiateur se dit neutre dans cette guerre politique larvée entre les différentes parties en conflit. Il n'est pour le président Yayi ni pour l'opposion ou la mouvance critique etc. Tévoédjrè a-t-il réussi a convaincre le diplomate Idji ? Nul ne peut le confirmer mais toujours est-il que le dialogue politique entre les parties opposées est ouverte depuis hier par cette tête à tête entre les deux hommes. Et quand le diplomate idji déclare a sa sortie de rencontre avec le médiateur  dans les conditions actuelles  que «  Nous sommes à la médiature » il a lieu de le prendre au sérieux. Car à la médiature , on négocie, on fait des concession et réconcilie. C'est un signe avant coureur de la disponibilité des partis politiques à comprendre le chef de l'Etat s'il est lui-même dans un esprit de reconnaissance de ses '' péchés'' pour enfin accepter la  réconciliation. L'allure de va t-en guerre que développe certaines personnalités politiques y compris ces proches et membres du gouvernement ne s'auraient arranger les choses.



23/03/2008
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