"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

Manifestement, le Chef de l’Etat, Dr Boni Yayi éprouve la nécessité d’opérer une ouverture de sa prochaine équipe gouvernementale à certaines alliances de forces politiques telles que le G13 et le G4 et Force Clé. Mais, à voir de près les préalables posés par les leaders de ces alliances contactés, rien n’est gagné d’avance et un flou plane.

Les alliances de partis G13 et G4  entreront-elles ou non dans le prochain gouvernement de Yayi,? Difficile de répondre avec certitude. Mais selon les informations, les leaders se sont déjà prononcés collectivement sur la question et auraient donné leur accord de principe. Ils l’ont officiellement signifié à travers des déclarations. Dans ces déclarations publiées dans la presse, ce groupe de leaders a, entre autres, subordonné leur participation au prochain gouvernement à l’installation sans délai des 24 conseils communaux restés en sursis. Ils ont, par ailleurs, dénoncé la politique ‘’d’apartheid’’ qui caractériserait aujourd’hui le pouvoir du changement. Les leaders du G13, du G4 et de Force clé ont demandé au président Yayi de cesser d’être l’otage d’un parti politique et de se mettre au-dessus de la mêlée.  En dépit des conditions contenues dans leurs différentes déclarations, ce groupe de leaders n’affiche pourtant pas sa position d’entrer dans cette nouvelle équipe même si le président accède à leurs revendications.     

Or, le président Boni Yayi est contraint de composer cette fois-ci avec certaines forces politiques ou alliances de forces politiques qui se sont revenues en force sur l’échiquier national lors des dernières communales. Cela pourrait apaiser un peu l’atmosphère politico-économique très tendue qui règne actuellement dans le pays.

Le Chef de l’Etat en a conscience. Mais aujourd’hui, vu les préalables posés par ces alliances de partis, le flou persiste toujours autour de cet hypothétique gouvernement d’ouverture.

Fulbert FAVI