Parakou :
LE BENINOIS LIBERE - - 7 février
Charle Toko, Salé, Dayori et Gbadamassi ensemble pour
les municipales
Les
religieux qui entourent le chef de l’Etat et qui, pour mieux dire, l’ont pris
en otage, le poussent à tout faire sauf l’essentiel. Rassembleur à la veille de
la présidentielle de mars 2006 qui l’a vu prendre le pouvoir avec 75% du
suffrage exprimés le docteur Boni Yayi une fois à la Marina est devenu le
contraire de ce qu’on lui connaît. C’est à peine qu’on ne peut pas dire qu’il a
maintenant développé des qualités de réunir tout le monde contre lui.
Aujourd’hui, même les gens qui n’avaient rien en partage pour ne pas dire
qu’ils ont tout en opposition se retrouvent tous avec pour dénominateur commun
qu’ils ont été tous déçus. Et ceci non pas parce que ces gens sont tous des
corrompus et autres criminels de qui le Changement a horreur, mais simplement
parce que le prince du Changement a le don de monter tout le monde contre sa
personne. Yayi n’a aujourd’hui pour seuls partenaires que quelques évangélistes
en mal de popularité aussi bien devant les hommes que devant Dieu lui-même. Et
ce sont ces évangélistes qui montent la tête à Yayi en lui faisant croire que
Dieu est là pour lui seul, maintenant et pour toujours. Une logique dont les
résultats sont connus de tout le monde. La preuve, depuis un certain temps, le
leader de la Fcbe,
on ne sait par quelle alchimie est parvenue à se rendre impopulaire au sein du
cercle fermé des grands électeurs, ceux-là dont les consignes de vote ont rang
d’axionne et de parole d’Evangile au sein des populations. Aujourd’hui, pour ne
prendre que le simple cas de Parakou où le maître du Changement veut régner
sans partage, il a pu réunir contre lui de grands noms. Charles Toko à qui
certains Béninois attribueraient la victoire de Boni Yayi malgré ses grandes
amours pour le leader de la Fcbe,
est actuellement candidat sur la liste unique de la famille, Upr-Force Espoir)
une liste qui fera très mal quand on sait que c’est l’indomptable Rachidi
Gbadamassi qui va conduire cette liste. Et surtout que les populations de
Parakou déçues par les machinations qui ont conduit Gbadamassi en prison,
tiennent à prendre leur revanche en le ramenant à la tête de la mairie pour donner
une leçon à ceux-là qui avaient intérêt à ce que leur idole finisse en prison.
Donc il s’agit là d’une affaire personnelle pour Parakou. Il s’agit d’une
revanche que la nature veut prendre pour décourager la mauvaise foi, le retour
de Gbadamassi à la tête de l’hôtel de ville de Parakou ne sera que justice. Et
pour cela, les populations de Parakou et surtout les femmes sont prêtes à s’y
sacrifier. Avec Yayi comme directeur occulte de campagne du jeune député. Car à
vouloir lui faire du mal coûte que coûte politiquement Boni Yayi finira par
faire de Gbadamassi un Héros, une virtuose pour la commune de Parakou. Il faut
à Yayi qu’il change ses conseillers s’il veut éviter un camouflet à Parakou.
Aboubakar
SIDICK