"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

Pour avoir menti sujet des prestataires de service de la Céna

- 29 mai - Le Béninois Libéré

Le ministre Lawani Mana déshabillé  

Le mardi dernier, le président de la Céna, Pascal Todjinou est monté au créneau pour mettre à nu, la façon peu orthodoxe dont le ministre de l’économie et des finances, Lawani Mana, a géré le côté financier des élections. Cette sortie du président de la Céna a permis à l’opinion publique de découvrir le vrai visage de l’argentier national et a en même temps suscité de la part des hommes des médias des investigations afin de savoir qui des 2 hommes a fait preuve de mauvaise foi dans l’organisation des élections.

Sylva TOE

La surfacturation n’est pas en réalité la seule affaire qui va éclabousser le ministre Soulé Lawani Mana car, suite à la sortie du président Todjinou, nous avons mené des investigations qui nous ont permis de découvrir des choses encore plus graves sur le ministre. En effet, pour la fabrication des cartes d’électeurs, la première pièce qui avalise les élections, les sociétés qui ont été retenues pour le faire, n’ont pas encore et jusqu’à ce jour reçu un kopeck. Le hic dans l’histoire, c’est que le ministre Lawani a réuni les responsables de ces sociétés (Imprimerie Minute et Magnificat Edition) sous prétexte de leur remettre leur chèque. C’est ainsi qu’un chèque de 162.000.000 (Cent soixante deux millions) leur a été remis à la date du 22 avril dernier. Chèque qu’ils ont déchargé, ce qui signifie qu’ils pouvaient dès cet instant rentrer en possession de leurs sous. Mais c’est sans compter ministre qui leur a ensuite retiré les chèques déjà acquittés pour leur dire que les fonds seront versés sur leur compte. Ce qui n’a jamais été fait. Cette attitude du ministre n’est rien d’autre que du malversation financière parce qu’avec les chèques acquittés et déchargés par les responsables de ces sociétés, il peut plus tard dire qu’ils ont été payés. Ce qui n’est pas du tout justifié. Mieux, le ministre Lawani a eu le culot de déclarer que tous les fournisseurs ont été payés. Ce qui est archi faux. Actuellement, ces sociétés sont acculées par les fournisseurs, les agents d’exécution, sans oublier qu’ils doivent payer des agios aux banques. Toujours dans le même registre, les contrats de ceux qui ont fabriqué les listes électorales, les registres, les feuilles de dépouillement, les procès verbaux et les bulletins sont jusqu’à ce jour bloqués. Alors que dans quelques jours, la Céna 2008 va fermer ses portes. Comment ces gens vont-ils rentrer en possession de leurs fonds sachant qu’ils ont déjà exécuté le marché ? Face à cette situation, le chef de l’Etat, le premier magistrat du pays, le docteur Boni Yayi qui est un homme épris de justice doit se saisir personnellement du dossier afin que ceux-là qui ont favorisé l’organisation des élections à bonne date puissent dans les plus brefs délais rentrer en possession de leurs droits. Affaire à suivre…

 



03/06/2008
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