Répartition des postes à l’Assemblée nationale :
Des députés marginalisés menacent |
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Écrit par Le Matin du 04/12/2007 | ||
La répartition inéquitable et injuste des postes de responsabilité au sein des supporters de Boni Yayi, serait à
l’origine de ce profond malaise. Certains députés qui se sont affichés
publiquement comme les victimes de cette injustice, sont montés au
créneau, samedi dernier. C’est à l’occasion d’une manifestation
politique de soutien au chef de l’Etat à Glazoué et précisément dans
l’arrondissement d’Assanté. Edgard Alia, Benoît Dégla et Edmond Agoua
ont enfoncé le clou, comme s’ils ne pouvaient plus contenir leur
colère. Ils ont dit de vive voix leur indignation du fait qu’aucun
d’eux n’a pu avoir un poste de responsabilité au sein de cette mouvance
parlementaire. ²Dans
cette famille acquise à la cause du Président Boni Yayi, on ne fait que
la promotion des Nagos et des autres mais pas des Mahis. La conséquence
en est que ces députés privilégiés qui sont favorisés au détriment des
autres, roulent dans les voitures rutilantes à plaque bleue, pendant
que les élus Mahis sont oubliés et humiliés. ²,
ont-ils déploré. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est que
tout dernièrement, lorsque la majorité voulait constituer un nouveau
groupe parlementaire, la promesse aurait été faite à l’un d’eux
notamment l’honorable Edmond Agoua qui devrait occuper le poste de
Président de groupe parlementaire. Mais à leur grande surprise, c’est
Denis Oba Chabi a fini par être choisi pour le poste. Voilà autant
d’injustices à en croire les trois députés Mahi qui menacent maintenant
d’ébranler le parlement si leurs collègues continuent de les
sous-estimer, de les brimer et de s’accaparer de tous les avantages.
Les trois députés estiment que s’ils ont gardé patience jusque- là,
c’est à cause du Président Boni Yayi qui, informé de la situation, a
calmé les uns les autres et a promis régler ce différend. Mais comme la
situation perdure, les trois députés ont cette fois-ci informé leur
base et menacent de passer à l’action dans les tout prochains jours. Il
faut donc s’attendre à des surprises ou à des remue-ménages au sein de
la majorité dans les jours qui viennent. Pourvu
qu’ils n’en arrivent pas aux coups de poing comme c’est souvent le cas
dans les Parlements de certains pays. Ce serait une humiliation pour ce
groupe et un déshonneur pour nos honorables députés. C’est une alerte et une urgence qui doivent, une fois encore, obliger le chef de l’Etat à aller éteindre le ²feu qui s’en va embraser le grand bloc parlementaire qui soutient ses actions ². Euloge R. GANDAHO |
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