"Sauver la Cour Constitutionnelle" :
La terre brûlée…
dimanche 2 mars 2008
Arimi CHOUBADE
Rédigé le 03 mars 2008
Moral en chute libre au perchoir. L’équipage
Nago, confectionné à coup de procurations et de marchandages occultes, semble
convaincu de la fin imminente. Une explosion en plein vol qui justifie les
actes de panique et de fébrilité. Sur fond de signe d’impuissance de
Désigner les représentants de l’Assemblée
nationale devant siéger à
Le déboulée de Nago vient mettre à nu un état
d’esprit ambiant au niveau du maître à penser des émergents. La majorité des
Béninois ne connaissent que le Changement euphorique, celui qui gagne ;
les présidentielles à 75%, les législatives avec 35 sur 83 élus, le perchoir à
l’aide de procurations inespérées. Le Changement aux abois esquisse peu à peu
son véritable profile. Des gens comme Dayori, Gbadamassi, Salé, le magistrat en
rade Amouda Razaki et mon confrère Charles Toko l’ont expérimenté à leurs
dépens lorsque l’envie leur a pris d’oser braver le grand chef dans son fief
sacré du septentrion lors des législatives.
Imaginons les conséquences d’actes de désespoir
de ce genre lorsque les choses ne tourneraient pas à l’avantage du régime et de
son chef en 2011. La tentative de contrôler le processus de désignation de la
prochaine mandature de
J’évoquais tantôt l’atavisme et la désuétude
de la stratégie utilisée. L’approche recommandée à Nago s’illustre par une
naïveté absolue. Si le chef de l’Etat a vraiment perdu la majorité à
l’Assemblée nationale ce n’est pas la fuite en avant à travers une procédure
alambiquée qui y remédierait. Sous réserve de l’interprétation de
L’article 115 de
Quelle que soit sa capacité ou sa volonté de
nuisance, Nago ne peut achever de consumer le palais des gouverneurs avant son
départ éventuel, précipité ou à terme.
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