18 ans après la Conférence nationale :
28 février 2008 - La presse du jour
Aujourd’hui jeudi 28 février 2008, il y a 18 ans s’achevait au Bénin, la conférence nationale des forces vives. Et comme si s’était hier, des Béninois acteurs de l’histoire cette époque peuvent avoir des frissons en se mirant dans cette étape décisive de la vie nationale. Mais à voir de près les dérives actuelles qui risquent de conduire à une nouvelle période tumultueuse, il importe de replonger les Béninois dans les décisions capitales de ce tournant historique de la vie politique du Bénin. Feu Monseigneur Isidore de Souza, Président dela Conférence
nationale des forces vives de février 1990, Professeur Albert Tévoédjrè,
rapporteur général de la conférence, Nicéphore Dieudonné Soglo, Premier
ministre élu par la conférence et le Général Mathieu Kérékou Président de la République qui a
accepté les conclusions de la conférence. Voila les premiers et essentiels
acteurs de ce grand rendez-vous des représentants de toutes les couches socio
professionnelles du Bénin et de la diaspora qui se sont réunis à l’hôtel Plm
d’Aléjo à Cotonou pour trouver des solutions à la crise économique et politique
dans laquelle était plongé le Bénin. Du 19 au 28 février 1990, la conférence a
abordé presque toutes les questions, depuis les arrestations arbitraires, les
menaces sur les libertés d’opinion et d’association, non paiement des salaires,
le statut de l’armée en passant par la consécration du multipartisme intégral.
Au sortir de ce grand rendez-vous, l’espoir renaît dans le cœur des Béninois
qui ont pris langue avec l’avenir pour voir le Bénin se remettre sur la voie de
l’Etat de droit et du développement. Il est écrit noir sur blanc dans le
rapport général que le Bénin avait entamé le changement. Ce sursaut
démocratique a hissé le Bénin au premier rang de pays africains engagés dans le
processus démocratique. L’exemple a fait école dans la sous région et beaucoup
s’en sont inspirés. Le Bénin a même bénéficié de primes pour cette démocratie
engagée et conduite avec intelligence. Mais moins du quart de siècle après, les
inquiétudes sont monstres. Le Bénin est en train de tourner dangereusement dos
aux valeurs cardinales décidées au cours de ces assises historiques. Voilà
pourquoi, il est important pour tous les Béninois, et surtout pour ceux qui
nourrissent des penchants rétrogrades, de se mirer dans le rapport général de
cette conférence afin de comprendre que le Bénin n’a plus le droit de reculer.
La féodalité, l’obscurantisme, le culte de la personnalité, le charlatanisme,
le régionalisme sont autant de maux auxquels le Bénin a tourné définitivement
dos. Chaque pan du rapport doit être relu et médité au besoin pour comprendre
que le Bénin a abordé le changement depuis longtemps et il faut avancer dans le
bien, dans le positif que de retourner aux tares d’avant la conférence
nationale.
Le Bénin tourne progressivement
dos au Consensus dégagé
Aujourd’hui jeudi 28 février 2008, il y a 18 ans s’achevait au Bénin, la conférence nationale des forces vives. Et comme si s’était hier, des Béninois acteurs de l’histoire cette époque peuvent avoir des frissons en se mirant dans cette étape décisive de la vie nationale. Mais à voir de près les dérives actuelles qui risquent de conduire à une nouvelle période tumultueuse, il importe de replonger les Béninois dans les décisions capitales de ce tournant historique de la vie politique du Bénin. Feu Monseigneur Isidore de Souza, Président de
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