"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

LE BENINOIS LIBERE  - - 11 mars

Quand le poltron ou le faible que vous pourchassez pour la simple raison de lui faire du mal en arrive à s’arrêter pour donner dos au mûr et vous faire face, il est préférable pour vous de vous arrêter ou simplement d’abdiquer. C’est cette sagesse que la nature veut matérialiser dans le cas du jeune député Issa Salifou traité de tous les noms d’oiseaux par le régime depuis un certain moment. Face donc à ces genres d’humiliation, d’attaques gratuites et de harcèlement de la part, aussi bien du Chef de l’Etat que de certains membres de son cabinet sans oublier les pseudo-chrétiens réfugies derrière le ronflant titre usurpé d’Evangélistes, l’opérateur économique Issa Salifou, député et président d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale est maintenant décidé à répondre du tac au tac. Il n’entend pas rester sans rien faire pour servir de plat de résistance au festin du diable des nouveaux princes. C’est du moins ce qu’il a confié à un groupe de journalistes devant lequel il a réagi hier face à la manchette d’un journal de la place dont le député estime connaître le propriétaire. Pour Issa Salifou, l’heure a sonné maintenant qu’il dise tout sur ceux qui ne sont pas mieux que lui en terme de moralité en affaire et qui se donnent le vilain plaisir à le vilipender s’ils n’ont pas rêver en vain de le voir totalement en déconfiture. Et les proches du député d’aller plus loin en développant que le harcèlement dont est l’objet leur frère est le fait d’un conflit politico-religieux qui ne dit pas son nom. En face de Issa Salifou taxé d’appartenir aussi bien à la communauté musulmane du Bénin que celle du monde, un groupe d’Evangélistes en mal de popularité et qui n’a d’exploit que d’avoir réussi à embrigader le docteur Boni Yayi à qui ils ne proposent que le discours de la guerre. Sinon comment comprendre qu’on veuille chercher à fouiner dans la capacité du jeune croyant de la religion du prophète Mahomet, à construire des mosquées alors que lui ne cherche pas à savoir où les nouveaux princes eux, ont eu de l’argent pour sortir de terre à coup de centaines de millions un grand temple religieux à Fidjrossè. Autant de faits qui justifient le côté curieux et paradoxal du procès fait à Issa Salifou. C’est donc fort de tout ceci que le député a décidé avec la bénédiction des siens de répondre du tac au tac à toutes les injustices qui lui seront faites. Et même, s’il le faut, faire des déballages sur chacun des collaborateurs de Boni Yayi. Et comme quoi, pour avoir pratiqué une décennie au moins des grilleurs d’arachides, il sait bien où il faut presser pour ressortir les graines qui peuvent manquer au décompte final. C’est pourquoi l’honorable Issa Salifou veut bien lancer un appel fraternel à Thiburce Adagbé qu’il rend responsable de la manchette de ‘’son’’ journal d’hier paru dans et dit qu’il peut bien lui-même utiliser sa chaîne de télévision, sa radio numérique, son journal et les nombreux quotidiens épris de justice et dont les responsables partagent le même calvaire que lui, pour répondre à la mesure de la provocation du conseiller où tout au plus de son journal. Tout en se réservant le droit de le faire quand il veut et où il veut, Issa Salifou tient à préciser que ce n’est pas parce qu’il ne voit pas qu’il a laissé ses moyens de communication au service du régime pour l’abattre. Mais il s’agissait simplement d’un comportement que la morale lui a recommandé. Aussi pour finir, le jeune député a tenu à rendre hommage à feu celle qu’elle a appelé sa mère, la mourant du docteur Boni Yayi qui, s’il elle n’était pas une musulmane comme lui, le régime en place l’aurait déjà mis à genoux sur des tessons de bouteilles ceci sur conseil des Evangélistes du Palais.

Aboubakar PHARAON