Porte parole ou colporte sottises
Boni
Yayi avait-il besoin de conduire Me Lionel Agbo à l’abattoir ?
Le Béninois Libéré - L’abattoir
est en réalité le terme approprié pour désigner l’accueil réservé aux,
intimidations du changement à l’encontre de la presse béninoise. Cette sortie
est la pire erreur de ce gouvernement au vu tout ce que cette presse a fait
pour qu’il y ait cette alternance du 06 avril 2006. Qui en ce temps-là savait
que les présidentielles auraient lieu ? Personne. Pourtant, la presse,
elle en tant que quatrième pouvoir, savait comment faire pour que les échéances
se tiennent normalement. Avec ses propres armes, elle a œuvré afin que les
présidentielles se déroulent à temps. De plus, qu’il vous souvienne de ce bras
de fer entre les hommes des médias et les députés de l’ancienne législature dans
leur désir de proroger leur mandat ! Ce sont encore là les journalistes
qui ont alerté les populations pour la simple raison que ces députés-là
refusaient de céder sur certains plans pouvant permettre le décollage du Bénin.
Aujourd’hui,
s’en prendre à cette presse-là, c’est ce foutre le doigt dans l’œil. L’acte
révèlerait d’une ingratitude. Car même si notre main touche le caca, on ne la
coupe jamais. Le changement doit savoir que la vie ne se déroule pas selon les
plans établis. On est fort ou se construit une forte réputation, lorsqu’on
accepte les critiques. Mieux vaut avoir la presse avec soi que contre soi.
Sinon c’est la diarrhée…
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