Au sujet du ronflant compte-rendu du conseil des ministres sur le Padme
Yayi nous a tous induit en erreur
(Il est allé taillé la pelouse dans la maison du voisin) |
A
la lecture du compte-rendu du dernier conseil des ministres, l’on s’apprêtait
à mettre en pièce et à ‘’lyncher’’ les responsables du Padme présenté par ce
compte-rendu comme auteurs d’un vaste crime financier. Les vérifications
faites auprès de cette structure a relevé qu’en réalité, le gouvernement a
fait preuve soi d’une monstrueuse ignorance des lois, soi d’un cynisme digne
de Machiavel dans le sale dessein ‘’d’accuser de rage’’ ces dirigeants pour
mieux les tuer. Comme toujours, tout commence par un rapport d’enquête de
l’Ige, bras séculier de l’Etat dans les entreprises d’intrigues, de
déstabilisations et de dénigrements, qui accable de tous les maux l’équipe
dirigeante du Padme. Le Padme ne relève pas de l’autorité de l’Etat C’est
à ce niveau qu’il faut se poser la véritable question de ce qu’il convient
d’appeler ‘’l’affaire Padme’’ : pourquoi les conseillers de Boni Yayi
l’ont laissé aller foutre son nez dans la gestion de cette institution de
micro finance ? Il y a en effet lieu de préciser que le Padme ne relève
aucunement de l’autorité de l’Etat car elle est une association qui relève de
la loi 1901. Autrement dit, elle est une Ong et le gouvernement en ce
comportant comme il l’a fait, se réserve le droit de s’immiscer dans les
affaires de toutes les structures associatives. Ce qui est une violation pure
et simple de la loi dite 1901 et partant de Sur le supposé « détournement de crédit » Contrevérité.
Voilà comment il convient de qualifier les conclusions du conseil des
ministres quant au supposé « détournement de crédit par des agents du
Padme à travers la mise en place de crédits fictifs ». La réalité de ce
fait est tout autre que celle sortie tout droit de l’imagination des
commanditaires de l’Ige. A l’instar des autres structures financières, il
existe au Padme des procédure d’attributions de prêts. Mais pour un certain
nombre de raisons, les personnes citées par le Conseil de ministre ne s’y
sont pas scrupuleusement conformées. Même si elles ont été fautives, il
convient toutefois de préciser qu’il ne s’agissait pas d’actes délictueux de
leur part c’est-à-dire des actes posés dans le but de faire une faute tout en
ayant conscience de commettre une faute. Ce qui n’a pas été le cas et c’est
pour cette raison que le Padme plutôt que de licencier ces agents, a choisi
l’option de les garder afin qu’ils contribuent au recouvrement des prêts en
question. Ce qui actuellement est en train d’être fait. La ridicule accusation « des multiples voyages » Le
ridicule, dit-on, ne tue pas. Le gouvernement manquait-il d’arguments solides
pour compromettre le Dg Azocli en invoquant cette grotesque « non
supervision des activités du Padme en raison des multiples voyages de son
directeur général… » ? Tout comme Boni Yayi a trop longtemps
séjourné dans les pays étrangers à la recherche des financements pour
l’émergence du Bénin, le Dg René Azocli voyage pour les mêmes raisons. Le
banquier Yayi est sensé le savoir et il serait d’ailleurs à cet égard
intéressant de connaître le décompte de jours qu’il a du faire à l’étranger
au titre des voyages passés à l’étranger alors qu’il était à L’autre
chose est de savoir si le président Yayi peut affirmer que chaque fois qu’il
a voyagé alors qu’il était à Pour
les frais de voyages du Dg et/ou de ses collaborateurs pris en charge par le
Padme et qui ont été qualifiés de « trop perçus sur les frais de
voyages », il s’agit en réalité des frais de missions qui ont tenus
comptes des jours ‘’d’inactivités’’ comme le temps passé dans un avion et les
longs escales dans les aéroports. Croit-il qu’il est véritablement Dieu ? Concédons
au président Boni Yayi le fait que ce soit ses conseillers qui le pousse à
chercher les problèmes là où il n’y en a pas et à transformer, pour rien, les
véritables artisans de l’émergence du Bénin en des ennemis potentiels.
Autrement on ne peut comprendre les raisons du sale complot développé contre
le Padme. Que veut exactement le gouvernement dans cette affaire ? A
force de s’entendre dire qu’il est Dieu, prophète, Messie, Grand Timonier et
autres, le président Yayi a-t-il fini par se persuader de la véracité de ce
pathétique chapelet de dithyrambes au point qu’il se croit obligé de fourrer
son nez partout et livrer à la vindicte populaire des citoyens en salissant
au passage leur honorabilité ? Seul le dernier jour nous fixera sur qui
de Yayi et de Dieu le Père est le vrai Dieu. Il suffira de voir qui assurera
le Jugement dernier. |
A découvrir aussi
- Gestion difficile de la victoire de Boni Yayi :
- Préparatifs des communales et municipales de 2008 :
- Dossier Padme à la justice :
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1364 autres membres