Blocage de l'installation des conseils communaux:
Des
troubles politiques qui jouent contre la Cen-sad
Ecrit par Euloge Badou
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vendredi, 06 juin 2008 14:12
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Dans
quelques jours, le Bénin devra accueillir le sommet de la Cen-Sad. Mais les
troubles actuels liées à la non installation des Conseils communaux risquent
de créer du tort au pays d'accueil qu'est le Bénin. Cela plonge le pays dans
une insécurité qui peut faire changer d'avis à des délégations.
L'insécurité, c'est ce que redoutent toutes les délégations invitées à des
rencontres internationales à travers le monde. Pour une fois que le Bénin va
accueillir la grande retrouvaille, la majorité au pouvoir sème le trouble à
travers le pays. Les autorités refusent d'appliquer la loi parce que ceux qui
sèment les troubles sont de leur rang. Il est inconcevable que des individus
prennent d'assaut des lieux publics pour empêcher des cérémonies légales
balisées par la loi.
La
force républicaine n'a pas reçu l'ordre de sécuriser les opérations
d'installation des conseils communaux et observent les violations de la loi
sans réagir. Car, pour toute action des forces de l'ordre, il faut que
l'autorité de tutelle donne l'ordre et répondre des conséquences par la
suite. Mais dans le cas d'espèce, l'autorité a refusé de faire respecter la
loi. Une situation d'insécurité qui risque de porter préjudice au sommet de la Cen-Sad. Car, en
plus des travaux non achevés, de la façade du Centre international des
Conférences effondrée et refaite, voilà une insécurité qui prend le pays en
otage à la barbe du Chef de l'Etat et de ses ministres. Sèmè kpodji par
exemple qui doit abriter des hôtes est en effervescence, de même que d'autres
régions. On se demande alors ce qu'attend le pouvoir exécutif pour que force
reste à la loi. Car, le gouvernement n'a pas encore martelé que la Cour doit faire son travail
sans pression et que l'installation des conseils communaux ne devrait pas
attendre son verdict quel que soit le cas de problème posé. Avec ce qui se
passe, c'est à croire que l'on veut obliger la Cour suprême à donner
gagnante la Fcbe
partout où elle a formulé des recours. Sinon, les blocages actuels n'ont pas
leur raison d'être. Et il faut craindre que le silence coupable du
gouvernement ne favorise l'envahissement de la Cour Suprême si
d'aventure, les manifestants n'étaient pas satisfaits des décisions de la Cour.
Euloge
Badou
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