Boycott de la rentrée scolaire 2007-2008 :
In Le Matin - Le front d’action des syndicats des trois ordres d’enseignants a donné une conférence de presse hier au Lycée Coulibaly de Cotonou pour préciser sa position par rapport à la tenue ou non de la rentrée scolaire 2007-2008. Les responsables du front ont posé un certain nombre de conditions minimales pour la reprise des classes.
Application intégrale des recommandations issues du
forum sur l’éducation, la prise d’un décret reconnaissant le métier
d’enseignant, la correction de l’arrêté qui régit les agents
contractuels, le paiement effectif des 2 mois de salaire aux
enseignants locaux, la prise en charge médicale des enseignants,
l’incitation à la fonction enseignante. Telles sont, entre autres, les
conditions minimales exigées par les membres du front qui menacent de
boycotter la rentrée scolaire et universitaire 2007-2008. Selon le
premier porte-parole de ce front, Honoré Tchibozo, une rentrée scolaire
apaisée nécessite des moyens. Il a insisté sur la volonté des
responsables du front d’obtenir la satisfaction de leurs revendications
qu’il qualifie d’opportunes. « Nous ne voulons pas commencer la rentrée
avec des grèves comme par le passé. Si nous commençons la rentrée, il
n’y aura plus d’interruption avant la fin de l’année », a-t-il
souligné.
Le 2ème porte-parole du front, Clément Ayadokoun a rappelé le caractère
spécial de cette rentrée pour les membres du front en soulignant que
leur position va se radicaliser, au cas où les exigences du front ne
seraient pas respectées par le gouvernement.
Le gouvernement a encore quelques jours devant lui pour calmer les
esprits tant du côté des syndicats, des parents d’élèves que du côté
des partenaires au développement.
Vincent HOUNSOU
26 Septembre 2007
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