"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

In Le Matin- La plénière tenue jeudi 26 juillet 2007 au palais des gouverneurs de Porto-Novo s'est consacrée essentiellement sur la question orale relative à la situation actuelle de la  gestion des Car et Urcar posée par le député Tidjani Serpos au gouvernement. Des débats qui s'en sont suivis, la majorité des députés ont désavoué le gouvernement qui n'a pu combler leurs attentes.

L’honorable député Ismaël Tidjani Serpos a adressé au gouvernement, il y a quelques semaines, une question orale relative à la situation qui prévaut actuellement  dans les Unions régionales des coopératives d’aménagement rurales (Urcar). Au cours de la plénière consacrée à cet effet,  hier, au palais des gouverneurs, les  députés ont écouté les éléments de réponse du gouvernement  qui était représenté par  par le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Le ministre  Roger Dovonou a reconnu les erreurs du ministère par rapport à la situation qui prévaut actuellement dans les  Urcar. Au cours du débat général, les députés n’ont pas du tout fait de cadeau au ministre. Le député  Ismaël Tidjani Serpos, initiateur de cette question orale, a démontré au gouvernement comment les cadres du ministère ont détruit la filière palmier à huile, tout en abusant de la naïveté des coopérateurs dont la majeur partie est analphabète. Les députés Paulin Tomanaga, Timothée Gbèdiga, Zépherin Kindjahoundé, Louis Vlavonou, Jean-Baptiste Edayé et autres sont revenus à la charge tout en fustigeant la manière dont les Malaisiens sont venus nous trahir pour permettre à un Béninois de faire un tour au gouvernement et de revenir. Que ce soient les députés Add, Prd, Force Clé et certains de la FCBE, ils ont tous désavoué  et condamné le ministre Roger Dovonou en  lui demandant  d 'aller  s’armer davantage pour revenir leur fournir d’autres explications. La réponse servie par le gouvernement sur le cas  de Grand -Agonvi  a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase puisque les députés ont estimé que les assemblées générales ont été régulièrement organisées mais que le ministère est allé semer du désordre dans cette unité, des intérêts  jusque-là, inavoués.  

Léonel EBO