"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

26 février 2008 -  La presse du jour

Le préfet des départements du Borgou Alibori, Alassane Gado n’est pas d’accord avec les propos de certains politiciens dans son département. Il estime que leurs déclarations constituent des menaces à la paix sociale. Il somme alors ceux-ci et menace de sévir s’ils ne prennent garde et ne cessent de manipuler l’opinion politique à des intérêts politiques. « Depuis environ deux semaines, certains hommes politiques en quête de publicité rencontrent les populations et tiennent des propos désobligeants et tendancieux de nature à semer des troubles en leur sein invectivant même le chef de l’Etat », constate le préfet des départements du Borgou/Alibori, Alassane Gado. Au cours d’une déclaration de presse hier, Alassane Gado fustige le comportement de ces politiciens. « J’accuse et je récuse des genres de comportement à troubler la paix chèrement acquise par le peuple béninois », a dit le préfet Gado. Celui-ci saisit l’occasion de sa déclaration pour rappeler à ses administrés du Borgou/Alibori le rôle à lui dévolu par les dispositions du décret 2002/376 du 22 août 2002 portant organisation et fonctionnement de l’administration départementale dans ces articles 21 et 22. Le préfet explique-t-il, est l’unique représentant du gouvernement et de chacun de ses ministres pris individuellement. Le préfet veille à l’application des lois et règlements et apporte son concours à l’exécution des décisions judiciaires. Il prend par voie règlementaire, les mesures propres à assurer la police, le maintien de l’ordre public et la protection civile. En vertu de ces prérogatives, le préfet Alassane Gado décide de prendre ses responsabilités. Il met en garde donc « les aventuriers marchands d’illusions » qui tentent de troubler la quiétude des populations du Borgou/Alibori en général et de Parakou en particulier. « Je serai aussi brutal que la vérité, aussi intransigeant que la justice. Je me ferai entendre », a menacé le préfet Alassane Gado, à l’endroit de ceux qui, dit-il, sèment l’inquiétude et la confusion dans l’esprit des populations. « La paix sociale est très précieuse », a-t-il ajouté.