"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

ENVIRONNEMENT DIFFICILE DES AFFAIRES


Des investisseurs étrangers continuent de quitter le Bénin

 Le climat des affaires devient de plus en plus difficile au Bénin. Les hommes d’affaires les pessimistes plient bagages au profit des pays de la sous-région.

 Eric HOUNSOU

 Harcèlement fiscal, chantage, dénigrement, perception des taxes douanières exhaustives, rareté des grands marchés publics, bras de fer inutiles envers les opérateurs économiques. Les investisseurs nationaux et étrangers éprouvent de sérieuses difficultés à mener leurs affaires au Bénin. Avec les derniers événements dont ont été victimes les opérateurs Gsm, Moov et Areeba, beaucoup d’investisseurs sont entrain de partir. Les dernières vagues se trouvent dans les secteurs textiles, agro-alimentaires, et autres….

Plusieurs indo-paskistanais et chinois préfèrent s’installer dans les pays de la sous-région. Surtout avec la normalisation de la situation socio-politique en Côte d’Ivoire, au Togo. Des pays qui ont parfois plus de potentialités économiques que le Bénin. Les plus optimistes ferment temporairement leurs portes espérant une amélioration probable de l situation. Les taxes douanières ou fiscales sont jugées trop élevées pour les gros investisseurs qui doivent faire rentrer leurs produits d l’extérieur. En contrepartie, aucune mesure d’allègements fiscaux. Les démarches de certains hommes d’affaires pour demander des mesures d’accompagnement sont souvent soldées par des échecs. La situation n’est pas également facile pour les investisseurs locaux. Les plus fragiles mettent les clés sous les paillassons. Avec la situation fiscale et la rareté des marchés consistants, les opérateurs économiques ont du mal à subvenir aux charges quotidiennes d’une entreprise : déséquilibre au niveau du payement des salaires, non respect des engagements immobiliers..... bref, l’environnement économique étouffe des hommes d’affaires au Bénin. Seul un groupuscule d’opérateurs, arrive à se tirer d’affaires. Peut-être qu’ils maîtrisent mieux les circuits financiers sous l’ère du changement. Certains opérateurs en difficultés, se plaignent de la rétention supposée ou réelle des capitaux au sommet ou dans les caisses de l’Etat. Les hommes d’affaires sont en difficultés et quittent le pays pendant que le gouvernement fait appel à l’investissement étranger. Sans être installés sur le territoire national, certains rebroussent déjà chemin. Les investisseurs malaisiens, et peut être bientôt Globalcom.

 

Quotidien Nokoué N° 01008 du lundi 24 septembre 2007



25/09/2007
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