FOOTBALL BENINOIS
Sans
surprise, le Bénin a perdu son match face à l’Angola en éliminatoire du Mondial
2010. Wabi GOMEZ, le sélectionneur des Ecureuils, doit en avoir gros sur la
patate.
Parce que des regrets, il y en a à la pelle après ce match.
Surtout après la première période plus qu’honorable des joueurs béninois face à
leurs adversaires.
Il y a vraiment de quoi s’arracher les cheveux et pester
contre tous ceux qui n’ont pas su rendre la tâche facile à la sélection
nationale. Quand je pense que les joueurs béninois ont rallié Luanda la veille
de leur match.
Quand je pense que cette équipe ne s’est pratiquement pas entraînée, avant
cette rencontre, et qu’elle a quand même livré un match solide en première
période, avant d’être lâchée par le physique, je me dis que, dans d’autres
conditions, les Ecureuils auraient ramené un point de Luanda.
Voilà, cela n’a pas été le cas, et les Béninois n’ont que
leurs yeux pour pleurer. C’est dommage, mais c’est ce qui arrive quand on fait
passer l’intérêt général d’un groupe après celui particulier...
Bien sûr, sur la route d’Angola 2010, rien n’est perdu pour
les Ecureuils. En tout cas, pour l’heure, nous avons encore nos chances.
Parce que, s’il y a une compétition dans laquelle les
Béninois peuvent nourrir des ambitions, c’est bien
Reste à savoir si, comme le disait Wabi GOMEZ dans ces mêmes
colonnes, chacun est capable de « se surpasser pour qu’ensemble, en toute
franchise, nous nous regardions dans les yeux pour dire ce qui va aider les
jeunes. »
Parce que si nous réussissons ce pari, nous pourrons aider
cette équipe, qui en a largement besoin, à atteindre ses objectifs et, par
ricochet, offrir aux Béninois ce rêve d’une deuxième CAN d’affilée.
Je veux croire à l’intelligence des uns et des autres, à notre capacité à nous
sortir du mauvais pas dans lequel nous nous sommes mis tous seuls.
Le premier baromètre sera le match de dimanche, face à
l’Ouganda. Une victoire béninoise sera considérée comme un oripeau, mais elle
aura le mérite de ramener un peu de sérénité à cette équipe et à son entourage.
A l’inverse, une défaite nous précipiterait dans la crise,
et nul doute que nous aurons énormément de mal à nous en relever.
Dimanche, face à l’Ouganda, le Bénin joue à quitte ou
double. Et c’est un euphémisme que de vous dire qu’il vaudrait mieux que ce
soit …
quitte pour tous.
In Option Info
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1364 autres membres