Galiou Soglo blâme l’opposition dans un meeting-riposte :
18 mars 2008
Galiou Soglo fait tout pour s'accrocher au ministère de la Jeunesse, des Sports et Loisirs. Sa dernière sortie marque clairement que le fils cadet de l'ancien Président de la République est en déphasage avec les choix politiques de son père. Quelques jours seulement après la déclaration commune des grandes formations politiques sur la mauvaise gouvernance au Bénin, le ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs a improvisé samedi, un meeting de réplique pour insister sur son allégeance au Président de la République et pour s'en prendre à l'opposition.
Galiou Soglo ne sait véritablement plus où donner de la tête pour se faire voir par le Président Yayi Boni. Il tente tout et n'importe quoi. Samedi dernier au Hall des Arts devant un parterre de militants, le ministre de la jeunesse, des sports et loirs a balayé du revers de la main tout le contenu de la déclaration commune du PRD, de la RB, du MADEP et du PSD. Pour lui, la déclaration d'une dizaine de pages ne renferme que d'allégations mensongères indignes d'une opposition qui se veut constructive. Galiou Soglo n'a pas raté l'occasion de tirer à boulets rouges sur l'opposition et pour afficher sous les projecteurs des caméras son attachement aux projets et idéaux politiques de Yayi Boni. En déclarant publiquement que «Yayi Boni n'est pas un dictateur, la preuve c'est qu'il m'a librement laissé choisir les membres de mon cabinet», Galiou Soglo croit pouvoir rendre service à son mentor. Mais une telle déclaration n'est pas anodine et ne saurait être traitée à la légère. Yayi Boni ne serait-il pas un dictateur juste parce qu'il n'a pas imposé des membres de cabinet au ministre ? Comment le ministre mesure-t-il le degré de dictature de son Chef ? Pourquoi le ministre s'acharne-t-il à vouloir à tout prix justifier que le Président n'est pas un dictateur ? A vrai dire, être dictateur ou ne pas l'être n'est pas un comportement qui se dissimule. Si aujourd'hui, la dictature du Président Yayi Boni constitue une grosse préoccupation pour l'opposition y compris le père du ministre Galiou Soglo, cela suppose qu'il y a réellement danger dans la maison-Bénin. Devant des militants et groupes de zémidjans visiblement prompts à applaudir, Galiou Soglo a tenté de justifier l'injustifiable, il a essayé d'expliquer l'inexplicable pour conserver son ministère et pour demeurer dans les bonnes grâces du Président. Même le dernier des Béninois sait aujourd'hui que le candidat Yayi Boni tout beau et tout propre des campagnes électorales 2006 est devenu un Yayi Boni difficilement supportable qui veut avoir le nez dans tous les dossiers du gouvernement. Ce Yayi Boni que les médias béninois ont largement contribué à élire est devenu un Yayi Boni anti-critique, anti-contrôle et se livre en ce moment à une véritable répression des médias insoumis. Cet intellectuel rassembleur des temps des campagnes électorales est devenu un Chef d'Etat profondément sectaire et régionaliste. Ce banquier exceptionnel dont on disait tant du bien pendant les campagnes électorales 2006 est subitement devenu un Président fermé, un touche-à-tout qui se bat quotidiennement contre la transparence dans la gestion des affaires de l'Etat. On n'a pas besoin d'être dans les coulisses du pouvoir pour tout voir et tout comprendre. Le modèle de gouvernement de Yayi Boni saute aux yeux. Et quoique veuille dire Galiou Soglo pour laver le chef du gouvernement, on sait tous que Yayi Boni n'est pas un démocrate exemplaire. Faire tout pour faire plaisir un Président de plus en plus impopulaire, détruire l'opposition et sa famille politique pour s'accrocher aux avantages d'un pauvre ministère de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, c'est désormais la mission de Galiou Soglo. Une mission bien triste pour un membre-rebelle de la Renaissance du Bénin (RB).
Galiou Soglo ne sait véritablement plus où donner de la tête pour se faire voir par le Président Yayi Boni. Il tente tout et n'importe quoi. Samedi dernier au Hall des Arts devant un parterre de militants, le ministre de la jeunesse, des sports et loirs a balayé du revers de la main tout le contenu de la déclaration commune du PRD, de la RB, du MADEP et du PSD. Pour lui, la déclaration d'une dizaine de pages ne renferme que d'allégations mensongères indignes d'une opposition qui se veut constructive. Galiou Soglo n'a pas raté l'occasion de tirer à boulets rouges sur l'opposition et pour afficher sous les projecteurs des caméras son attachement aux projets et idéaux politiques de Yayi Boni. En déclarant publiquement que «Yayi Boni n'est pas un dictateur, la preuve c'est qu'il m'a librement laissé choisir les membres de mon cabinet», Galiou Soglo croit pouvoir rendre service à son mentor. Mais une telle déclaration n'est pas anodine et ne saurait être traitée à la légère. Yayi Boni ne serait-il pas un dictateur juste parce qu'il n'a pas imposé des membres de cabinet au ministre ? Comment le ministre mesure-t-il le degré de dictature de son Chef ? Pourquoi le ministre s'acharne-t-il à vouloir à tout prix justifier que le Président n'est pas un dictateur ? A vrai dire, être dictateur ou ne pas l'être n'est pas un comportement qui se dissimule. Si aujourd'hui, la dictature du Président Yayi Boni constitue une grosse préoccupation pour l'opposition y compris le père du ministre Galiou Soglo, cela suppose qu'il y a réellement danger dans la maison-Bénin. Devant des militants et groupes de zémidjans visiblement prompts à applaudir, Galiou Soglo a tenté de justifier l'injustifiable, il a essayé d'expliquer l'inexplicable pour conserver son ministère et pour demeurer dans les bonnes grâces du Président. Même le dernier des Béninois sait aujourd'hui que le candidat Yayi Boni tout beau et tout propre des campagnes électorales 2006 est devenu un Yayi Boni difficilement supportable qui veut avoir le nez dans tous les dossiers du gouvernement. Ce Yayi Boni que les médias béninois ont largement contribué à élire est devenu un Yayi Boni anti-critique, anti-contrôle et se livre en ce moment à une véritable répression des médias insoumis. Cet intellectuel rassembleur des temps des campagnes électorales est devenu un Chef d'Etat profondément sectaire et régionaliste. Ce banquier exceptionnel dont on disait tant du bien pendant les campagnes électorales 2006 est subitement devenu un Président fermé, un touche-à-tout qui se bat quotidiennement contre la transparence dans la gestion des affaires de l'Etat. On n'a pas besoin d'être dans les coulisses du pouvoir pour tout voir et tout comprendre. Le modèle de gouvernement de Yayi Boni saute aux yeux. Et quoique veuille dire Galiou Soglo pour laver le chef du gouvernement, on sait tous que Yayi Boni n'est pas un démocrate exemplaire. Faire tout pour faire plaisir un Président de plus en plus impopulaire, détruire l'opposition et sa famille politique pour s'accrocher aux avantages d'un pauvre ministère de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, c'est désormais la mission de Galiou Soglo. Une mission bien triste pour un membre-rebelle de la Renaissance du Bénin (RB).
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