"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

Une nouvelle étape s’ouvre en ce qui concerne les relations entre le Bénin et la France. Un nouvel accord existe désormais entre les deux pays relatif à la gestion concertée des flux migratoires et au codévellopement. Cet accord qui sera signé par le gouvernement béninois et son homologue français représenté par le ministre de l’immigration, Brice Hortefeux en séjour à Cotonou depuis hier dans ce cadre, prévoit l’organisation de l’immigration, la lutte contre l’immigration irrégulière et le codévellopement dans plusieurs domaines d’activités.

Un montant de 2,5 millions d’euros sera débloqué chaque année pour développer chacun de ces secteurs.
En fait, cette nouvelle convention a pour objectifs entre autres de réduire l’immigration clandestine entre les deux pays, de promouvoir l’immigration légale ; de promouvoir le codévellopement, de favoriser le développement économique et social au Bénin à travers les transferts de fonds et de compétence des ressortissants béninois en France ainsi que le soutien aux initiatives des migrants.
Elle vise par ailleurs de mettre en place au Bénin un cadre juridique permettant de lutter contre la fraude documentaire et de garantir la fiabilité des actes et textes d’état civil. Se fondant sur cette vision, cet accord définit de nouvelles conditions de délivrance du visa français.
Ainsi, tout Béninois désireux d’effectuer une visite d’affaires dans le pays de Nicolas Sarkozy bénéficiera désormais d’un visa de court séjour à entrées multiples, dit visa de circulation.
Lequel permet des séjours ne pouvant excéder trois mois par semestre et valables de un (1) à cinq (5) ans en fonction de la qualité du dossier présenté, de la durée des activités ou du séjour prévu.
Ce nouvel accord assouplit également les conditions de séjour des cadres béninois en mission diplomatique en France. Ceux-ci n’ont plus besoin désormais de visa avant de se rendre sur le territoire français.
Quant aux étudiants béninois dont la tranche d’âge est comprise entre 18 à 40 ans qui désirent d’aller poursuivre leurs études dans l’Hexagone, ils sont assujettis à des conditions plus particulières et plus souples.

Thibaud NAGNONHOU