Interpellation du président de l'Assemblée nationale sur sa gestion :
Mathurin Nago répond ce jour aux 38 députés
Le
fauteuil du président de l'Assemblée nationale Mathurin Coffi Nago
serait toujours menacé. Suite à la correspondance qui lui a été
adressée il y a une quinzaine de jours par 38 députés, ce
dernier prendra le soin d'apporter ce jour en plénière, quelques
éléments de réponses à ses détracteurs.
Après
la désignation vendredi dernier des représentants de l'Assemblée
nationale dans les commissions électorales d'arrondissements ( Cea),
les députés se retrouvent ce jour en séance plénière pour poursuivre
l'examen des autres points inscrits à l'ordre du jour de la 3è session
extraordinaire de l'année 2008. Au nombre de ses points figure le
dossier relatif à l'interpellation du président Mathurin Nago à propos
de sa gestion sur un certains nombre de faits qui lui sont reprochés.
Notamment la négligence dont il aurait fait montre dans des dossiers
tels que celui de Séfou Fagbohoun, la poursuite judiciaire contre le
deuxième vice-président de l'Assemblée nationale Antoine Dayori, le
refus de visa au député Célestine Adjanohoun. Mais conformément aux
dispositions du règlement intérieur de l'institution parlementaire, le
président de l'Assemblée nationale a quinze jours pour répondre aux
questions de ses collègues. Aujourd'hui ce délai vient à terme et le
président Mathurin Nago doit adresser à la représentation nationale et
particulièrement à ses détracteurs des réponses appropriées. Mais on se
demande si les réponses qui seront rendues public en plénière vont
apaiser les élans des 38 députés signataires de cette correspondance.
Vont-ils se contenter des réponses qui leur seront adressées? Ont-ils
d'autres intentions cachées derrière cette procédure? Des rumeurs
persistantes feraient état de ce que ce serait une porte ouverte pour
enclencher le processus de destitution du président Mathurin Nago. En
réalité, vont-ils mettre réellement leur menace à exécution? Quelle
sera l'issue de cet imbroglio parlementaire? Pour d'autres sources
parlementaires, les députés signataires de cette lettre ne vont
réellement mettre leur menace à exécution au moment où il s'agira
d'adopter au cours de l'ouverture de la première session ordinaire de
l'année 2008 le rapport d'activités du président Mathurin Nago.
Espérons que les députés protestataires ne rejettent pas cette fois-ci
les réponses du président de l'Assemblée nationale. Sinon alors
attention le fauteuil de Mathurin Nago.
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