"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

Municipales de janvier 2008 à Cotonou:

 Le procès des Soglo a commencé

In Le Matinal - Au fur et à mesure qu’on s’approche des élections municipales et communales de janvier 2008, les ambitions se font jour. A la faveur d’une déclaration rendue publique hier lundi 08 octobre 2007, la section Fcbe du Littoral a fait le procès des Soglo à la tête de la municipalité de Cotonou et a proposé une autre façon de gouverner la ville au prochain quinquennat.

« Pour un premier mandat d’essai dans le contexte de la décentralisation, ce fut un coup d’échec. Rien n’a changé sous « le soleil levant » ! Cotonou est resté la même cité inondée et polluée ouverte aux décharges d’ordures. Et déjà nos quartiers sont pris d’assaut pour défendre la gestion calamiteuse des princes de la mairie. Méfions-nous du chant des sirènes ». C’est le tableau sombre qu’ont peint Jérémie Kèdoté, Macaire Ezéchiel Johnson, Edgard Soukpon, Serge Mariano, Olga da Silva et consorts de la ville de Cotonou à la fin de la première mandature de la décentralisation sous les Soglo. Au cours de leur déclaration rendue publique hier lundi 08 octobre 2007, les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ont exigé un point de gestion de la ville pour ces cinq dernières années, l’obligation de rendre compte étant un principe cher au peuple béninois depuis qu’il a opté pour le changement. Pour Jérémie Kèdoté et ses amis qui ont fortement contribué à l’élection du président Yayi Boni en mars 2006, Cotonou doit gagner sa chance de développement dans un Bénin émergent. « Sa contribution doit constituer au même moment pour les Cotonois quels qu’ils soient, une mine d’opportunités à saisir. Il est donc intolérable qu’une poignée de familles privilégiées continue de contrôler la ville et ses richesses écartant de facto tous ceux qui ont compétence de la construire et de la développer. Que nous abordions ce deuxième quinquennat à Cotonou dans un état de siège paralysant d’un parti tel que nous l’avons vécu en souffrance au cours de cette première mandature est tout aussi inconcevable », a-t-il indiqué. Selon les Fcbe, la ville de Cotonou mérite mieux. C’est pourquoi, la section du Littoral propose une autre manière de gérer aux Cotonois et Cotonoises. « Imaginons à la mairie de Cotonou pour le prochain quinquennat, à la place du bicéphalisme actuel qui a fini par montrer ses limites, un manager visionnaire, compétent et travailleur comme le président Yayi Boni ! Nous sortirions très vite la ville de sa situation de sinistrée des cycles récurrents des grandes saisons subéquatoriales pour lui conférer son réel statut de ville moderne, pôle de développement de notre pays », a fait remarquer Jérémie Kèdoté. Fort de cela, il invite toutes les forces qui ont œuvré pour le changement dans le Littoral et qui croient au style de gouvernance concertée du président Yayi Boni à se mobiliser sous la bannière de la section du Littoral de Fcbe afin de faire de la ville de Cotonou, une cité émergente. « Cotonou mérite mieux ! Avec tout le respect dû aux dirigeants actuels. Plaise à Dieu, Cotonou sera gouverné autrement au prochain quinquennat », a conclu M. Kèdoté. Notons que la section Fcbe du Littoral s’est prononcée aussi sur la reprise de la rentrée scolaire et universitaire 2007-2008. A ce sujet, elle a rendu hommage au chef de l’Etat et aux enseignants qui ont tout mis en œuvre pour l’effectivité de cette rentrée des classes.


Edgar Gnimavo
09 Octobre 2007


10/10/2007
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