Nouveaux recours contre le bureau de la Cena :
7 février 2008 -La presse du jour
La Cour Suprême demande
à nouveau des clarifications
La Cour
Suprême a une seconde
fois saisi le bureau d’âge de la
Commission électorale nationale autonome (Cena 2008) afin
qu’il lui donne des explications au sujet de la configuration de l’actuelle
équipe dirigée par Pascal Todjinou. Une démarche qui fait suite au recours en
invalidation du bureau de la Cena
signé de Pascal Gandaho et Ernest Ouéounou. La Cour doit se prononcer dans les heures à venir
sur la légitimité du nouveau bureau de la Cena. Une opération cette fois-ci facile, à voir
la manière dont ce bureau a vu le jour. Plusieurs arguments en tout cas
militent en faveur du bureau dirigé par Pascal Todjinou. Le premier, c’est que
au moins tous les membres de la
Cena ont pris part à l’opération le samedi 02 février
dernier. Tous ont participé du début à la fin à l’opération d’élection des
membres du bureau. Le second élément à mettre en valeur est que sur quatre cinq
postes, ceux qu’on considère dorénavant comme minoritaires ont bénéficié de
deux postes : la communication et le secrétariat général. Le seul problème
se situe au niveau de la présence au sein du bureau d’un des représentants du
gouvernement. Un débat facile à trancher par la Cour si l’on examine la manière dont les choses
se sont passées samedi dernier. Le procès-verbal de la séance doit certainement
en faire cas. Il est question aujourd’hui de voir si un membre de la Cena peut imposer à ses
collègues le poste qu’il va occuper au sein du bureau, bien que appartenant à
un groupe minoritaire. Dans ce cas, quelle valeur donner aux rapports de force
indéniables en de pareilles circonstances ? Parce que la majorité n’est
pas d’accord, il est question aujourd’hui de contraindre la Cour à accepter qu’à
l’avenir, un membre de la Cena
peut bloquer tout un processus électoral si jamais, il n’obtient pas ce qu’il
désire. La Cour
doit une fois pour toute remettre chacun à sa place. Ce sera pour le bien de
notre démocratie.
Euloge
Badou