Panique à l'Assemblée nationale :
in la presse du jour, 18/07/08
a
plupart des députés qui se sont rendus au Palais des Gouverneurs de Porto-Novo
le jeudi 17 juillet 2008 ont découvert dans leur casier une lettre peu
ordinaire. Une correspondance anonyme dont le contenu a donné la trouille à
nombre parmi eux qui ne savent plus où mettre la tête.Encore un de ces coups
dont seul l'auteur connaît l'objectif visé ! C'est ni plus ni moins ce
qu'il convient de retenir de cette lettre dont le contenu n'a rien de sérieux.
Un scénario comme on en avait connu déjà. Une réunion des caciques du pouvoir
dans une localité. Objectif : éliminer certains hommes politiques qui
dérangent le pouvoir. Cette fois-ci, c'est ceux qui donnent de l'insomnie à
Boni Yayi. Les noms : Me Adrien Houngbédji, Rachidi Gbadamassi, Issa
Salifou, Sacca Fikara, Augustin Ahouanvoébla etc…
A
ce lot, il faut ajouter des journalistes de certains organes de presse jugés
critiques par rapport au régime en place. De pures aberration que les députés
doivent vite oublier car la caractéristique première de notre pays, c'est son
attachement à la paix. Une paix qui y règne depuis toujours. Les députés n'ont
donc aucune raison d'avoir peur même si ailleurs, ça ne commence que de cette
façon. Il est vrai que cette lettre arrivé dans un environnement trouble où les
esprits sont surchauffés. C'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles nos
représentants ont pris peur. Aussi quand on se rappelle qu'il y a quelques
jours seulement, on leur a retiré les Akm il y a de quoi avoir peur. Il revient
dans ces conditions au gouvernement de prendre le plus rapidement possible
toutes les dispositions a pour rassurer les uns et les autres fin que la
sérénité revienne. C'est la seule condition pour convaincre de ce qu'il s'agit
d'une lettre sans aucune importance. Beaucoup le croient déjà, mais cela ne
suffit pas dans la mesure où un seul député tué pourrait compromettre la paix
qui caractérise notre pays à plus forte raison ceux dont on a cité des noms.
Au-delà des tensions politiques, le chef de l'Etat a déjà, à plusieurs
reprises, donné la preuve de son attachement aux idéaux de paix. Cette lettre
constitue donc un nouveau test pour lui.
Lettre anonyme
Le
18 juin s'est tenue au domicile de M. X à Calavi, une réunion au cour de
laquelle le grand décision ont été pris dont la mission est la stratégie
d'assassinat mise en place pour éliminer quelques liders politiques qui
dérangent le président Yayi, il y avait le député Y, le député Z, M. X, quatre
soldats de la garde présidentielle, deux caporales et deux sergents. Aux
environs de 00 heures, le ministre C est venu pour renforcer. Il a été promis
aux quatre soldats une somme de 35.000.000 chacun puis une parcelle à Calavi. A
la fin de la réunion, on nous a donné chacun 50.000 pour la route. On a dit que
le ministre C mettra les armes performantes à la disposition de cette équipe,
les armes importées d'Angola, même à cette séance, le député Y qui allait
souvent chez Issa Salifou qui connaît bien chez lui et qui va nous faire un plan
de chez lui. Mais le plan doit commencer par Adrien Houngbédji qui d'abitude
quitte Cotonou souvent vers 23 heures 30 ou 00 heures on doit l'attendre après
le pont péage pour éliminer les trois occupants de la voiture lui, son
chauffeur et son garde-corps. Rachidi Gbadamassi qui doit aller à la fête de
l'indépendance à son retour on doit l'éliminer après quelques kilomètres de
Parakou. Après lui le député Ahouanvoébla Augustin. Ils nous ont dit que
Epiphane Quenum les a trahis il faut aussi lui fait la fête. Le député Saka
Fikara lui, dans son village dans la vallée a honnit le président Yayi dans la
vallée et pour lui fait par le pardonné. A cette réunion Y nous a donné son
numéro de portable pour souvent les contactés. Après mois j'ai appelé mon papa au
village à qui j'ai expliqué et il m'a dit de ne jamais tuer des inocents
et il a appelé mon frère qui travaille à
Pour le moment je ne peux pas écrire mon nom et mes contactes mais je suis
toujours en service au Palais. Je suis de la garde présidentielle avec les
trois autres. A tous les autorités, prenez vos dispositions.
Ils nous ont également dit qu'il y a des journalistes à qui on doit commencer
par sobotter leur bien. Il s'agit du journal Béninois Libéré, Matinal qui a
trahit Yayi, Presse du Jour, Radio Cap Fm et surtout Dahawé qui tout les jours
cri le syndicalistes Issè Iko lui de le taper pour outrage au force de l'homme.
Merci
à tout le monde. Que Dieu bénit le Bénin
Passé le message à tout le monde
Un
soldat béninois
NB : Nous avons publié in extenso cette lettre en veillant à rester fidèle
à sa
forme. Vous vous ferez votre opinion
là-dessus.
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