Point de presse de la Cstb
[25 juillet
2007] –In Le Matinal - Le secrétaire général de
« La
privatisation des entreprises publiques entraîne des licenciements. Ce sont des
déflatés qui s’en sortent avec le non-respect des droits et avantages des
travailleurs . La Cstb reste opposée à la privatisation des secteurs
stratégiques, à la braderie du patrimoine national » a déclaré
publiquement le secrétaire général de la Cstb , Gaston Azoua hier mardi, au
cours de ce point de presse à la Bourse du travail. Voyant le danger pointé à
l’horizon, le conférencier a demandé au gouvernement de renoncer à cette
décision de privatisation des cinq entreprises publiques. Avec la verve qu’on
lui connaît, Gaston Azoua a appelé tous les travailleurs à se mobiliser afin de
lutter contre la cession de la Sonapra, de la société des ciments
d’Onigbolo ; de la société Bénin Télécoms sa, de la Sbee, du Port autonome
de Cotonou et de la société Gsm Libercom ; prévues pour être privatisées
entre 2007 et 2008. La crise du Gsm a fait l’objet de ce point de presse. Pour
le conférencier, c’est un imbroglio et la Cstb demande au gouvernement de
mettre fin à cet imbroglio afin de réduire la souffrance des travailleurs et du
peuple. Mieux de publier les accords qui lient les opérateurs privés au
gouvernement, puis de veiller à ce que les travailleurs de Areeba et de Moov,
ne fassent pas les frais de cette aventure. Le retour du service civique et militaire
a été également l’un des points abordés par le conférencier. Là, la Cstb n’est
pas contre la proposition du gouvernement, ni à la recherche de solutions au
problème de l’emploi. Mais vouloir résoudre le problème de l’emploi par le
service militaire et notamment dans l’enseignement, consiste à renforcer selon
Azoua, la précarité dans l’enseignement et escamoter les revendications
clairement posées par les travailleurs
La
marche verte et les résultats d’examens
La
marche contre la corruption organisée par le président de la République le
lundi 16 juillet 2007, a été pour Gaston Azoua un non-sens. La cible visée par
cette marche est abstraite. , contrairement aux marches de la Cstb où la cible
est toujours concrète, précise et incarnée par un corrupteur. Quant aux
résultats médiocres d’examens scolaires enregistrés, Gaston Azoua se dit ne pas
être surpris parce qu’il a toujours tiré la sonnette d’alarme sur l’avenir de
l’école béninoise. Aujourd’hui les résultats sont là catastrophiques donnant
raison à la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin. Pour éviter
cette catastrophe à l’avenir, la Cstb préconise, l’arrêt immédiat des nouveaux
programmes d’études ; la reprise des programmes intermédiaires, puis
l’instruction des enfants dans les langues maternelles et dans les langues
étrangères à partir du ce2. Face à ces sujets préoccupants la Cstb préconise
l’avènement d’une nouvelle constitution dont les conditions d’élaboration et le
contenu seront déterminés par les aspirations du peuple.
RA
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