Promesse de campagne présidentielle mis à nue :
LE BENINOIS LIBERE - - 18 février
Boni
Yayi n’a pas eu à faire science po avant de maîtriser l’ensemble des rouages du
métier. Il sait aussi que pour réussir une campagne électorale il faut faire le
plein de promesses électorales même les plus irréalistes et surréalistes. Après
tout, les promesses électorales n’engagent que ceux qui croient en elles. Mieux
il sait qu’en politique, il vaut mieux promettre après on peut faire le tri.
C’est donc fort de cette connaissance politique immuable, que Boni Yayi a
promis sur le budget 2008 déjà voté, et qui ne prend pas en compte la promesse
d’un Port Sec ou d’un aéroport dans la cité des Kobourou pour l’année 2008 de
construire les infrastructures précités. Le premier projet d’un montant de 30
milliards et le second non moins important de 40 milliards.
C’est
vrai que de telles réalisations apporteraient un mieux être aux populations de
Parakou, qui du coup auraient deux pôles de développement qui donneraient du
travail aux jeunes. Jouant sur cette corde sensible et sentant l’urgence des
municipales, le Président de
Ce
qu’il n’avait pas prévu c’est que Gbadamassi avait lui aussi sa petite idée du
topo du président. Ayant connu le projet de budget avant son vote, il savait
que les promesses du président n’étaient pas fondées et que rien de la sorte
n’a été prévu au budget pour Parakou en 2008. Du coup il apporte un violent
démenti aux propos de campagne de Boni Yayi. Découvert, il ne reste plus au
chef de l’Etat que de se fabriquer un autre démenti. Mais comme le budget n’a
réellement rien prévu pour les deux infrastructures à Parakou, il pense qu’une
pose de première pierre pourra faire l’affaire. Ce qui visiblement n’est plus
possible puisque tout le monde sait que la pose de première pierre que
s’apprête à faire Boni Yayi est un acte de campagne et que les parakois
devraient encore attendre avant d’avoir leur port Sec et leur aéroport.
Whenafa
LECOMTE
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