Rentrée scolaire d’octobre 2007:
Les syndicalistes toujours menaçants
[19 septembre 2007]-In le Matinal-Le spectre du boycott plane toujours sur la rentrée scolaire
et universitaire 2007-2008 car la satisfaction des revendications reste selon
les syndicalistes, la seule condition pour la reprise des classes. ...
« Le
report de la date de la rentrée n’est pas synonyme de satisfaction des
revendications. Et tant qu’on aurait pas gain de cause, la rentrée scolaire et
universitaire 2007-2008 n’aura pas lieu », a fait savoir le secrétaire
général du syndicat national des professeurs certifiés, Pépin Siméon rencontré
hier mardi 18 septembre 2007, à la
Bourse du travail. Selon ce syndicaliste, le gouvernement n’a
pas encore réglé les problèmes du monde enseignant. Car, dit-il, depuis le
report de la date de la rentrée, il n’y a pas eu d’avancée notable en ce qui
concerne la satisfaction des revendications, Jusqu’à présent c’est le statu quo
et les syndicalistes sont laissés à leur sort. Or ces derniers n’exigent
que : l’apurement des arrières salariaux, le règlement sans délai de la
situation administrative, professionnelle et financière de tous les enseignants
communautaires et contractuels locaux recensés et des contractuels de l’Etat
frappés par l’article 117 du décret 108 du 9 mars 2005, la reconnaissance
officielle du caractère spécial de la fonction d’enseignant et la prise d’un
décret pour rendre effective le décrochage. « Notre souci n’est pas
d’engager un bras de fer avec le gouvernement. Mais plutôt prévenir les
débrayages cycliques auxquels nous sommes habitués au cours de l’année scolaire
et académique », a fait savoir Pépin Siméon. Il a saisi l’occasion pour
dénoncer la discrimination dont sont victimes les enseignants du primaire et du
secondaire quant à l’octroi des primes pour les recherches et la documentation.
« Seuls les enseignants du supérieur ont droit à des primes de recherches,
alors que les autres catégories d’enseignants qui font aussi des recherches
n’en bénéficient pas », a déploré Pépin Siméon. Pour Raouf Affagnon, tout
porte à croire que le gouvernement n’est pas encore prêt pour que la rentrée
scolaire et universitaire 2007-2008 soit effectuée à la date du 4 octobre
fixée, parce qu’il tarde à dialoguer avec les différents syndicats.
RA