"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

Les députés de la majorité présidentielle ne s'entendent toujours pas sur la forme que doivent prendre la constitution des groupes parlementaires et la désignation de leurs représentants dans la Haute Cour de justice et les institutions internationales. Même si sur le premier plan on note une évolution positive de la situation il n'en demeure pas moins vrai que quelques problèmes existent toujours. Selon nos sources, la majorité présidentielle, en plus du groupe parlementaire gouvernance concertée, présidé par le député Anani Abimbola, a pris l'option de la formation de trois nouveaux groupes parlementaires. A l'étape actuelle des négociations, il semble que les députés sont plus au moins proches du bout du tunnel puisque les choses se précisent. Le député Issa Saley serait en train de gagner la présidence du groupe parlementaire qui regrouperait les députés de la majorité ayant soutenu l'élection du professeur Mathurin Nago à la tête du parlement mais non élus sur la liste FCBE. Ils sont au nombre de 13. La présidence du deuxième groupe irait au député Justin Saguy Yoto. Le dernier groupe pourrait aller selon nos sources au député Eloi Aho. Mais ce schéma qui semble être une logique d'équilibre régional n'a pas rencontré l'adhésion de tous les députés puisqu'on se rappelle qu'ils étaient 11 prétendants à discuter la présidence de ces trois groupes.

Aussi apprend on que la désignation des représentants de l'Assemblée nationale à la Haute Cour de justice et dans les parlements régionaux tels que le parlement panafricain, le parlement de la CEDEAO et le CIP/UEMOA divisent sérieusement les députés de la mouvance présidentielle. Ils fustigent la manière dont le dispatching est entrain d'être fait par certains responsables de ce groupe politique. Pour régler ces problèmes et conserver l'harmonie du groupe, des députés ont choisi de s'en référer à la première autorité du parlement pour son arbitrage. Aussi ont-ils dans une correspondance adressée au président de l'Assemblée nationale exigé la convocation d'une rencontre extraordinaire de clarification et d'uniformisation des points de vue sur ces différents sujets qui créent déjà des mécontents en leur sein. Vivement qu'une solution consensuelle soit trouvée à cette crise qui ne dit pas son nom qui couve déjà au sein de la majorité du chef de l'Etat au parlement.