Sortie médiatique du MADEP
Le "COQ" fait le bilan de son soutien à YAYI
3
décembre 2007 -In la presse du jour
La situation politique du pays depuis les élections présidentielles de mars
2006 à ce jour a été passée au peigne fin. Cet exercice a permis à M. Kint
Aguiar de rappeler l’accord signé au second tour avec le candidat Boni Yayi
devenu chef de l’Etat au terme du scrutin de mars 2006. Le chemin parcouru
depuis lors à ce jour a fait l’objet d’une analyse minutieuse de la part des
militants du Madep. Si, dans l’ensemble, il y a lieu de noter une avancée
remarquable dans la gestion des affaires de la cité notamment en matière de
gouvernance et de lutte contre la corruption, il importe toutefois de noter une
imperfection dans certaines prises de décisions au sommet de l’Etat. Sans
mettre au premier plan le dossier juridico-politique de l’homme d’affaires
Séfou Fagbohoun, plusieurs cas d’improvisations, de précipitations et de
traitement discriminatoire dans la gestion des affaires publiques ont été relevés.
L’interpellation que cet état de choses suscite a amené les militants du Madep
à ouvrir au sein de l’opinion publique une série d’interrogations. Pourquoi ce
sentiment de persécution de certains citoyens ? Qu’est-ce qui sous-tend la
politique de deux poids deux mesures observée ces derniers jours dans certaines
prises de décisions au sommet de l’Etat ? Ces questionnements ainsi que
d’autres interpellent non seulement toute la classe politique mais aussi et
surtout l’ensemble des citoyens du pays. Car, comme on le dit souvent, le cumul
des frustrations prédispose toujours à des situations de dégénérescence faciles.
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