"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

suite au papier de Charles sur les évangélistes

Mon cher Charles, tu n'as encore rien vu

IN http://yehoubenin.blog4ever.com/blog/lirarticle-164069-822906.html

Mon cher Charles, tu dis quoi ? Tu n’as encore rien compris.

 

 

 Tu as écrit contre les pasteurs et des gens te félicitent, meme Denis Hodonou, l'as du journalisme béninois depuis la Revolution a fait pareil. Moi je ne danse pas comme eux.

 

Charles, je puis t’assurer d’une chose : tu n’as pas fini d’écrire. Ceins tes reins, tu vas devoir t’exercer tous les jours à critiquer le dieu du changement. Je l’ai senti quand tu as envoyé Kouagou en mission a travers son article de Lundi ou il parlait de ceux qui au dépens de leur vie faisaient la navette entre Cotonou et Lomé. Il parlait de toi, bien sur, j’ai compris.

 

De quoi te plains-tu now? Sois patriote sinon tu dois être bientot taxé d’opposant comme les autres qui ont essayee avant toi. Mais tu caches bien ton jeu-la car tu grignotes et insultes l’entourage du chef de l’Etat au lieu de t’attaquer a lui-même; comme quoi ? “  Non, papa, je ne parle pas de toi hein, je parle des autres”

 

Ton acharnement même sur les sudistes pasteurs frise même le régionalisme contre lequel tu t’es battu en écrivant contre Gbegnonvi et Adjovi qui en parlaient lors du règne de Kerekou. Maintenant, c’est les pasteurs et puis quoi encore ? Laisse mes freres du Sud en paix. Ceux qui portent des grands boubous ne sont pas pasteurs mais ils pillent plus. La grande manne est bouffée par tes copains du septentrion qui ont tous les meilleurs postes de bouffe gratuite; les pasteurs n’assurent que l’encadrement spirituel du Molhar qui aime bien cela : il a décrète l’année 2008, une année de jeune et de prière pour le peuple béninois.

 

Je te comprends, l’eau a coulé sous le ponts de ta relation avec Yayi Boni; c’est la vie on s’en fout; tu n’es pas le premier; tu ne seras pas le dernier. Tu sais, Candide Azannai a fait les frais; Houde Valentin aussi.

 

Tu applaudissais le cas Houde dans tes papiers a l’époque et même les missions de filature étaient diriges contre ce dernier et on te faisait personnellement un compte rendu fidèle au service de renseignements. Tu dois regretter la belle époque ou tu étais encore membre du réseau alcoolique du Mohlar; c’est la vie.

 Je revois le Molahr tapoter le dos de Valentin Houde sur le lac Nokoue, il va lui coller une affaire au dos six mois après pour le couler.

 

Fais gaffe a toi, un redressement fiscal viendra te dire bientôt bonjour; mais tu prends des garde-fous, tu ne t’attaques pas a Papa mais a son entourage qui selon toi l’endoctrine. Tu as tout faux sur toute la ligne “ Yayi est un hypocrite qui joue au drogué religieux; au fond il n’est pas plus croyant que toi et moi."

 

Il se cache derrière son soi disant dieu pour plaire ; mais plus aucun béninois n’est dupe. C’est un mesquin : on l’a vu a l’oeuvre dans bien de domaines; il dirige un gouvernement de ventilation : tu le sais bien que moi, il se foutait de tes rapports quand tu jouais a l’espion.

 

Viens Charles, que je te parle de toi et de ton petit d’ami: tu attendais quoi de lui? Il t’a tout donné non?

 

Charles, l’ami de Yayi Boni : oui vous avez fait beaucoup de chemin avant que Yayi ne te tourne aujourd’hui le dos. Au lendemain de  son investiture, Charles, tu t’es retrouvé au service de renseignement, la fameuse DSLD , avec pour poste adjoint de Souleymane.

 Dans cette jungle, tu as sans doute compris tardivement à tes dépens, la sauce a laquelle, les civils quel que soit leur niveau intellectuel étaient mangés par des militaires qui dans bien de cas ne voient pas plus loin que leur nez.  

 

Pourquoi as-tu choisi la DSLD? Moi je sais mais je t’aurais conseillé le poste d’Adagbe Tiburce, tu aurais fait moins de dégâts que lui.

 

Ta curiosité malsaine et revancharde t’a amènee a la DSLD : le colonel Hounsou Guede Patrice te hante et tes ressentiments envers ce dernier t’ont dirigee vers ce service qu’il a dirige de main de maitre sous Kerekou. Tu en as toujours été jaloux tout comme les cadres militaires du Nord et du Sud mais tu as vu après toute sa classe, qu’il était intelligent, pertinent et je passe des commentaries.

 

Le clair de ta vie tu l’as passé a critiquer Patrice allant jusqu’a organiser une fête lors du départ de ce dernier de ce service de manière floue par le General, inconcis et ingrat dans ses choix. On se souvient tous de l’article “ Bye Bye Hounsou-Guede”. Alors tu as voulu voulu jouer aux espions, tu t’es brûlé les doigts.

 

Moins d’un an après, tu as du démissionner, tellement ta vie de journaliste était mieux que celui d’espion. De plus en plus, les contacts avec le PR devenaient difficiles. Tu  devais te rappeler les jeux de whisky et de bière auxquels vous vous y adonniez:

-         Charles, tu es a combien de bouteilles depuis?

-         A deux, Boni

-         Tu n’es pas en forme ou quoi, je viens de siffler 7 et envoyée deux nans en l’air.

-         Sans blagues, Reckya n’est pas dans les parages?

-         En conge, il faut changer de sauce

-         Etc.

 

Dans cette ambiance bon enfant qui a commencé depuis Lomé, vous en avez fait du chemin et des meilleurs jusqu’a ce que le petit paysan de Tchaourou se drape dans son costume d’apparat du changement.

 

Charles, tu voulais quoi même?

 

Après ton aventure d’espion, quelques articles contre le Molhar t’ont mis sur la liste rouge de ses visites : le petit mandibulaire de Guidibi a même dit a tes employés que vous gênez en haut lieu. Tu as voulu essayer la fonction de député sur la liste de la FCBE mais, il n’y avait pas de place pour toi a Parakou, tu as du te frayer un passage chez les jeunes premiers qui t’ont accepté.

 

Malgré cela, tu  as du faire en Mars 2007, le pied de grue pour pouvoir rencontrer le président en son domicile a Parakou. Tu en es ressorti content “ Le chef de l’Etat m’a apporté son soutien, il m’a donné sa bénédiction”. A l’époque, cette bénédiction était douce mais ce n’était qu’une partie de celle que Dah Wegbe Nestor Dako et autres lui ont donné à travers leur encadrement.

 

Charles, tu as trois ans pour faire comme Gbegnonvi et te chercher une place au soleil. Gbegnonvi a critique les marcheurs, les teneurs de baffles pour en devenir quelques mois après sa nomination un teneur de baffe et un marcheur dans la ville esclavagiste. Envoie tes quolibets et tes flèches sur ceux qui tirent le changement par le bas et tu verras que le ver qui se trouve dans le fruit c’est Yayi lui-meme. Il est un terrain fertile aux pasteurs puisqu’il est Pasteur lui-meme. Le ventilateur, c’est Yayi lui-meme. Il s’en fout de tout, tu peux réciter tes salamalech a longueur de journée, tu peux écrire contre des gigolos a la tele, critiquer les trois ministres pasteurs qui ne servent a rien; c’est a la limite même, des jérémiades d’un autre temps.

 

Nous, on connait Yayi depuis longtemps : c’est un petit; or un petit n’est pas un grand; il ne peut s’entourer que d’autres sous-hommes pour oser croire contrôler quelque chose. Soglo a vu juste : c’est un Oedipe des temps modernes et Houngbedji a déjà tire l’oracle : 5 ans de ventilation au sommet de l’Etat avec ou sans des pasteurs car les pasteurs, c’est Yayi qui les a crées; mon cher Charles, deviens Pasteur et va prier pour l’émergence du Benin sinon, tu es un opposant, un apatride, un diable et tutti quanti mots du changement. Ou alors lance-toi dans l'exercice, crée ton G etc. Les possibilités sont immenses actuellement pour casser les pieds au petit président.

 

 

Prends soin de toi sinon ta tension va monter; va et prends ta bière seule comme on le faisait au bon vieux temps sur le campus, tu te rappelles chez la dame qui faisait igname au garage des bus.

 

A bientôt, Charles mais laisse Yayi en paix : tu n’es plus rien pour lui, c’est la vie.

 

 

 

 

Ton ami Koula Moutou.(contribution)

 



09/06/2008
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