Tentation de médiation de Zinsou :
LE BENINOIS LIBERE - - 8 février
Le grand MALIN met en branle son plan B
Mercredi dernier le
président Boni Yayi a reçu l’ancien président Emile Derlin Zinsou, au cours de
la rencontre entre les deux hommes il s’est principalement agi de la brouille
entre le gouvernement et à sa tête le Président Boni Yayi et les autorités de la Mairie de Cotonou. L’ancien
président venu à la rencontre de son hôte tenait à jouer les bons offices.
C’était visiblement mal connaître la ruse de Boni Yayi qui sait désormais qu’en
politique les promesses et les serments sont faits pour n’être que mieux violés,
et qu’il faut en conséquence faire autant de promesses que peut en emporter le
vent. Le sujet de la brouille tournant autour de la campagne déguisée que
mènent les hommes de Boni Yayi sur le terrain et leurs fréquentes incursions
dans les quartiers à forte densité de population de la capitale économique sous
n’importe quel prétexte. Une campagne avant l’heure qui déplait à l’actuel
Maire d’autant qu’elle est menée avec les moyens de l’Etat et surtout les
ressources humaines de ce même Etat. Face à cette accusation on ne peut plus
fondée au regard des nombreux reportages télévisés, radio et écrit qui sont
autant de témoignages, on pouvait s’attendre à tout sauf à ce que le nouveau
Président prenne l’ancien pour une boîte de conserve à ranger au placard. Ainsi
le Président Boni Yayi a pris le parti de faire croire à son hôte qu’aucune
campagne précoce n’était même envisagée avant d’être réalisé sur le terrain.
Par conséquent, le Maire de Cotonou n’avait pas à s’en faire des nombreuses
descentes des membres du gouvernement dans la cité. Bien Evidemment le
Président Emile Derlin n’étant pas dupe a compris que Boni Yayi venait ainsi de
se moquer de lui. Un constat enrageant face à un président dont le rêve est de
tout contrôler, même jusque dans les foyers si c’était possible. La question
maintenant est de savoir à quelles fins ?
En attendant les Soglo assistent impuissants à la
pré campagne orchestrée de main de maître par le Président de la République et n’ont que
leur langue pour maudire le jour où ils se sont ralliés à lui .