A propos des résultats du forum sur la cherté de la vie
IN LA FLAMME 18-07-2008 | |
Aveu d’échec du pouvoir (Il ne reste aux travailleurs et aux peuples qu’à se prendre en charge)
Le fameux forum de réflexion sur la cherté de la vie
convoqué par Boni YAYI et son gouvernement s’est tenu le lundi 14 juillet 2008.
Mais en fait «d’échanges entre forces vives de six
centrales syndicales (les plus représentatives) sur sept ; plus de la moitié
des députés (48 sur 83) ; une grande majorité des maires ; les partis
politiques du G4, du G13, Force Clé, le PCB ; la majorité des chefs
traditionnels et notamment les plus probes. Se
sont doncretrouvés autour de Boni YAYI, outre ses ministres et leurs
conseillers, et en dehors de quelques personnalités venues par convenance,
essentiellement des voyous et mafieux comme le Roi de Kika et les FCBE. Le
pouvoir a pensé emballer le peuple en faisant diffuser en direct par la radio
et la télévision nationales le discours du Chef de l’Etat ainsi que les
communications de ses ministres. Mais ce que cela a démontré, c’est le fait que
Boni YAYI avait un plan préconçu et qu’il voulait faire partager par d’autres
que lui d’une part, la responsabilité de son échec flagrant et, d’autre part,
sa volonté de continuer de pressurer encore plus les travailleurs et les
peuples. En effet, deux éléments ressortent des conclusions de ce forum :
l’aveu d’échec du pouvoir et la diversion cynique au détriment des travailleurs
et du peuple. L’aveu de l’échec et de l’incapacité de Boni YAYI à oeuvrer au
bien-être des masses populaires est vert : « Nous sommes une armée dont les
munitions sont terminées » a-t-il déclaré. Alors, si Boni YAYI était
honnête, il ne restait qu’une seule attitude conséquente à adopter : laisser le
soin aux travailleurs et aux peuples de faire fonctionner leurs organes d’exercice
et de contrôle du pouvoir pour faire rendre gorge aux pilleurs, aux mafieux,
aux gros spéculateurs et organiser leur propre instruction et la production.
Mais que nous servent Boni Yayi et ses ministres KOUPAKI et compagnie ? Une
décision d’une extrême gravité de « vérité des prix » agrémentée de mesures
ridicules et mystificatrices de «réduction du train de vie de l’Etat». Dans sa
communication par exemple, le ministre KOUPAKI a pu dire en substance que
chaque fois qu’un citoyen achète un litre d’essence à la pompe pour 500
francs,l’Etat perd plus de 1000 francs et que cela ne peut plus continuer. La
vérité des prix, c’est pour que l’Etat, c’est-à-dire les ministres et la classe
de hauts bourgeois ainsi que les multinationales qu’ils servent ne perdent plus
mais que le peuple continue de perdre à leur profit. Voilà ce à quoi se sont
résumées les réflexions au forum de Boni YAYI et de son gouvernement sur la
cherté de la vie. Or, en vérité, la vérité des prix, c’est qu’on volait déjà,
tous les jours, les travailleurs et les peuples par mille et une manières : les
surprofits, la gabegie,les détournements de toutes sortes, les spéculations
sordides dans l’impunité totale des criminels économiques et politiques qui
constituent l’Etat actuel du Bénin. La vérité, c’est que Boni YAYI a gaspillé
et dilapidé les ressources du pays pour la publicité pour sa propre personne et
la recherche de la dépendance personnelle de tout le monde à lui. L’achat de la
presse, les annonces de milliards de francs à tout propos et à tout vent, les
voyages intempestifs et coûteux sans préparation ni consistance, la corruption
à grande échelle pendant les élections, la liberté aux pilleurs, etc…, voilà le
palmarès du pouvoir du Changement.Deux exemples entre mille autres. Le premier,
Boni YAYI a loué un avion pour deux de ses ministres pour se rendre en Angola
négocier un marché de produits pétroliers à des prix consensuels. Et ils sont
allés en Angola. Mais pour constater qu’il n’y avait eu aucune approche
préalable des autorités angolaises, aucune préparation de leur mission et
s’entendre dire que l’Angola, lui-même, s’approvisionne en produits pétroliers
auprès du Nigeria. C’est ainsi que la plupart des voyages sont préparés et
exécutés, en Malaisie, en Chine, au Koweït … pour le bon plaisir du prince.
Deuxième exemple, Boni YAYI, le samedi 12 juillet |
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