Changement de cap
A l’allure où vont les tractations politiques dans le pays, un
remaniement du gouvernement s’impose au président Boni Yayi. Pourvu qu’il tire
une bonne carte !
Le scrutin du 20 avril 2008 dernier aurait suffit pour le
président de
Entrée de la vieille garde au gouvernement
On a constaté que depuis l’avènement du changement, les partis
politiques de la ‘’vielle garde’’ ont été systématiquement enrayés de
l’animation de la vie publique au Bénin. Et jusqu’à un moment critique, l’on a
vu certains leaders de partis politiques faire des déclarations pour corriger
la gestion du pouvoir en place. Comme une sonnette d’alarme, ces déclarations
ont poussé la mouvance à penser à une gestion partagée où les différentes
formations politiques seraient représentées. Un état de chose qui amène le
premier Magistrat à mettre la balle à terre pour associer les caciques à sa
gestion.
A l’analyse, l’on ne peut se tromper de dire que le scrutin du
20 avril dernier est la raison principale des turbulences qui agitaient et qui
continuent d’agiter le pays. C’est pourquoi un remaniement du gouvernement
s’impose pour rétablir la paix. Encore qu’au sein du gouvernement, il y a
certains ministres tels que celle de l’enseignement secondaire qui est déjà
nommée à
Dans la perspective du futur remaniement ministériel Boni Yayi
doit faire un bon choix. En tant que chantre du changement, il est obligé de
tirer une bonne carte. Arrivera-t-il à le faire ? En touts cas, il a intérêt
par mille et un moyens à tirer l’épingle du jeu. D’autant plus que la formation
d’un gouvernement d’union nationale reste l’unique moyen de sortie de la crise
politique.
Sortie des brebis galeuses de la bergerie
Le chef de l’Etat, chef du gouvernement Dr Boni Yayi doit
d’abord balayer autour de lui avant de prétendre mettre de l’ordre. L’évidence
à démontrer que ‘’la charité bien ordonnée commence par soi-même.’’ De ce fait,
il devra se débarrasser des puces de la mouvance qui ont fait la pluie et le
beau temps sur le dos de Yayi et ont oeuvré dans l’ombre à des fins personnels.
Puis, il pourra cependant diriger le pays dans la quiétude totale. Boni Yayi se
doit également de donner une nouvelle impulsion à la famille Fcbe pour qu’elle
suive réellement et objectivement la voie de la politique du changement pour un
Bénin émergent.
Richard BEMBA
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